Karim Wade a adressé une correspondance aux bailleurs du Groupe Consultatif de Paris.

Le candidat empêché et revenant fantôme Karim Wade multiplie les actes désespérés qui consacrent son impuissance politique et révèle, au grand jour, la haine tenace qui l’étouffe.

Ses partisans ont déposé une « caution » et même une lettre de candidature du fils Wade, ils ont saisi la cour de la CEDEAO, l’ONU, le tribunal des anges et remué ciel et terre (c’est savoureux pour l’ex-ministre du ciel et de la terre) pour essayer de « défendre une candidature indéfendable ».

Ils en sont parfaitement conscients et leur démarche vaine ne cherche qu’à amuser la galerie, bloquer toute autre candidature au sein du PDS, pour, à la fin, prôner le boycott des élections.

En attendant, face à la déferlante Macky Sall, le désarroi de Karim Wade le pousse à montrer aux sénégalais son vrai visage haineux. Comment expliquer autrement le fait qu’il écrive aux bailleurs de fonds pour leur demander de ne pas accorder au Sénégal les financements qu’il sollicite pour la deuxième phase du PSE ?

Bien sûr, il s’agit d’une démarche puérile qui sera royalement ignorée ; mais elle ajoute une autre tâche indélébile sur le costume déjà terni de boue de celui qui a été jugé et condamné à 6 ans de prison ferme pour avoir « détourné des deniers publics », entre autres méfaits.

Cet homme qui a englouti 1000 milliards de FCFA dans un plan TAKKAL qui a semé ténèbres et magouilles, qui a osé refuser l’aide gratuite et généreuse du Millenium Challenge (environ 400 milliards de FCFA) en faveur du peuple sénégalais, qui a dilapidé des sommes astronomiques dans l’organisation du deuxième sommet de l’OCI à Dakar.

Un homme qui voudrait être candidat pour continuer ses pillages des ressources nationales du Sénégal et qui n’a pas encore renoncé à sa nationalité française, condition sine qua none pour briguer la magistrature suprême dans ce pays et qui sait pertinemment qu’il est hors jeu. Car non inscrit sur les listes électorales parce que condamné à 6 ans de prison ferme (ayant purgé plus de la moitié de sa peine) et donc écarté par le code électoral.

Bref, Karim Wade est non partant et cherche à verser du sable dans le cous- cous électoral, pour reprendre un dicton wolof, langue nationale parlée par environ 90% des sénégalais et que lui ne parle pas.

Sa dernière trouvaille est lamentable et n’a aucune chance de prospérer. Macky Sall va faire carton plein au Groupe consultatif car il a très bien géré l’argent obtenu en 2015 et, cette fois-ci il va crever le plafond.

Ses réalisations spectaculaires prouvent que l’argent a été bien investi et que l’homme travaille avec sérieux et rigueur. Sa campagne électorale sera un long chemin d’inaugurations de réalisations exceptionnelles qui font pâlir d’envie ses rivaux.

Karim Wade est k.o debout comme tous les autres. Il parle pour ne rien dire et fait preuve de lâcheté. S’il est courageux, qu’il ose venir au Sénégal pour retrouver sa cellule de Rebeuss.

Il n’est interdit de séjour ni au Sénégal, ni en France. Pourquoi d’ailleurs n’est-il pas allé au Groupe consultatif à Paris pour convaincre les bailleurs de le suivre dans son choix antipatriotique ?

Plus de trois ans de prison ont marqué l’esprit et le corps de l’enfant gâté qu’il est. Ceux qui le suivent sans réfléchir vont déchanter car il fera no show comme il l’a toujours fait. Madické Niang sait bien que Karim Wade ne sera pas candidat et il en a tiré ses propres conséquences. Son discours sinueux cache mal un manque de courage qu’il n’ose pas assumer. Les autres acceptent de se suicider politiquement. C’est tant pis pour eux.

Après la moisson record que Macky Sall va faire au Groupe consultatif à Paris, Karim Wade va être couvert de honte. Une fois encore !