Le Maroc adopte désormais l’horaire d’été toute l’année. Décidant de basculer vers le fuseau horaire GMT+1, le gouvernement a été fortement critiqué sur les réseaux sociaux. Dans une sortie médiatique, le chef du gouvernement a affirmé qu’il s’agit d’une décision dictée par des raisons de sécurité énergétique.
Le GMT+1 maintenu
Malgré la grande vague d’indignation, le gouvernement marocain semble bien décidé à entériner sa décision de basculer vers le fuseau horaire GMT+1 de façon définitive. Interpellé par la presse lors d’une émission spéciale diffusée par la télévision marocaine, le chef de gouvernement, Saad Eddine El Othmani a affirmé que cette décision a été dictée par des raisons d’économie d’énergie. « L’adoption du fuseau horaire GMT+1 au Maroc est une décision gouvernementale », selon le responsable marocain. « Aucune entreprise internationale n’a influencé cette décision » a-t-il déclaré en insistant sur le fait que cette décision sera maintenue pour des raisons de sécurité énergétique.
Optimisme dans l’affaire du Sahara
Le chef de gouvernement a assuré que la dernière décision onusienne relative à la question du Sahara est en faveur du Maroc. Cette décision contient deux points importants. Il s’agit premièrement de la consécration du processus politique avec la convocation des différentes parties du conflit (Maroc, Algérie, Mauritanie et le Front séparatiste du POLISARIO) à une table ronde à Genève. Le deuxième point important est l’appel adressé au front séparatiste pour respecter la zone tampon et stopper tout transfert de ses bâtiments administratifs dans cette zone, toujours selon le responsable marocain.
Gratuité de l’enseignement
Dans sa sortie médiatique du jeudi dernier, le chef de gouvernement marocain a consacré une grande partie de son intervention aux questions relatives à l’éducation nationale. Dans ce sens, le responsable a nié toute volonté du gouvernement de porter atteinte au principe de la gratuité de l’enseignement public. Le responsable est revenu également sur la généralisation de l’enseignement préscolaire. Selon M. El Othmani, il ne s’agit pas seulement d’un programme à valeur ajoutée pour les enfants mais également d’un moteur pour l’emploi avec la création de quelque 4000 nouvelles classes dans un premier temps.