« Qui ne dit mot consent » dit l’adage. Le général Mokoko l’a appris à ses dépens pour avoir choisi de s’emmurer dans le silence durant son procès.
Il avait affirmé qu’il avait une immunité en tant que « dignitaire de la République ». Le tribunal n’a pas accepté cette ligne de défense et l’a condamné à 20 ans de prison pour « atteinte à la sureté de l’État ».
Ses co-accusés qui avaient pris la tangente ont écopé de la même peine par contumace.
La sentence est lourde mais le général Mokoko ne doit s’en prendre qu’à lui-même pour avoir refusé de se défendre publiquement.
En tant qu’opposant l’occasion était en or, pour lui de dénoncer le pouvoir et de se poser en victime.
Pour un officier Général, il a choisi une mauvaise stratégie. Peut-être qu’il va se ressaisir en faisant appel ?