Emmanuel Macron aux côtés d’Ibrahim Boubacar Keita et de Mohamed Ould Abdelaziz lors du Sommet du G5 Sahel à Bamako.

Sous l’égide de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française. Celle-ci organisera fin 2018 à Paris une rencontre entre les parlementaires des pays membres du G5 Sahel, et les bailleurs de fonds.

En effet, le vice-président de la commission des affaires étrangères, et président du groupe d’amitié France-Niger, Jacques Maire organise une rencontre interparlementaire entre les membres du G5 Sahel et les bailleurs de fonds de la région, afin d’identifier les besoins de ces pays en matière de développement.

La rencontre devrait se dérouler fin 2018 à Paris, sous l’égide de François de Rugy, le président de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, l’Union européenne avait annoncé le mois écoulé d’apporter une enveloppe globale de 100 millions d’euros, portant ainsi le montant global des fonds promis par les différents bailleurs à 414 millions d’euros.

À cet égard, les états membres du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) se sont engagés de leurs côté à hauteur de 10 millions d’euros, la France à 9 millions, l’Arabie Saoudite et les Émirats respectivement 100 et 300 millions, et les Pays-Bas 5 millions. Quant au États-Unis, cette dernière a promis 60 millions de dollars d’aide bilatérale (un peu plus de 48 millions d’euros).

Ces pays sont pour l’instant en train d’être limités par l’Italie. Rome trouve dans le Sahel une nouvelle priorité qui s’est traduite par l’ouverture l’année dernière d’une ambassade à Niamey (une première dans les relations entre les deux pays) et s’apprête à en faire de même au Burkina Faso et en Guinée.

L’objectif fixé pour boucler le budget nécessaire au lancement de la force conjointe (4000 hommes) est de 450 millions d’euros. Une estimation sous-évaluée. Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, s’inquiète également de la pérennité des financements.

« Près de 480 millions d’euros sont nécessaires pour la première année. Mais 75 millions d’euros devront ensuite être mobilisés chaque année. Sachant que jusqu’à maintenant nous ne savons pas combien de temps va durer ce combat » souligne t-il.