Le long règne de Omar El-Béchir au Soudan a pris fin. Des officiers, proches de l’ex-homme fort, l’ont démis de ses fonctions et placé en résidence surveillée.
Des coups de feu ont été entendus, mais la situation demeure floue, dans la capitale soudanaise. Ce qui est certain, au moment, où ces lignes sont écrites, est que le pouvoir a basculé au Soudan.
Les manifestations de rue, comme en Algérie, ont abouti à un changement à la tête du pays. À Khartoum, comme à Alger, pour le moment, les militaires gardent la main.
Omar El-Bachir a été déposé par ses propres compagnons soldats. Ces derniers ont choisi de le sacrifier sur l’autel de leur maintien au pouvoir.
La rue va-t-elle se contenter de cette révolution de palais ? Rien n’est moins sûr ! Mais, a-t-elle les moyens d’imposer un vrai changement démocratique, on peut en douter. Les prochaines heures seront décisives au Soudan.