Ce fut l’apothéose d’une campagne électorale rondement menée qui fera date dans l’histoire politique du Sénégal. Le spectacle offert dans ce haut lieu du ballon rond a laissé stupéfait tous ceux qui ont eu la chance d’y avoir assister.
Macky Sall a tenu à soigner le bouquet final d’un périple grandiose qui lui permet d’affirmer que « tout sera plié avant midi dimanche ». En effet, au vu des marées humaines drainées et/ou déclenchées, dans toutes les régions du Sénégal, le match est déjà joué et les opposants ne se font plus aucune illusion.
Seuls des drogués aux fakes news s’imaginent encore des scénarios qui bouleverseraient la logique, la rationalité, les faits observés, les données recueillies, l’objectivité propre à l’analyse scientifique. Le déferlement populaire en faveur du candidat de BBY est tel qu’aucun doute raisonnable n’est plus permis.
Macky distance ses concurrents partout et l’écart est tellement important que l’évidence s’impose : une victoire claire et nette dès le premier tour. Les opposants font semblant d’y croire encore ; mais savent bien qu’ils n’ont plus aucune chance de refaire leur retard.
En vérité, Macky Sall a laissé loin derrière le peloton depuis l’épreuve des parrainages.
Avec un total de plus de 2 700 000 parrainages recueillis, le candidat de BBY doit seulement transformer l’essai pour rempiler. La campagne électorale spectaculaire qu’il a menée a démontré qu’il savait comment capitaliser sur le pactole électoral des parrainages.
Il a fait un tour du Sénégal éblouissant qui a permis de booster son capital sympathie, de mettre en exergue son bilan, in situ, et de présenter ses projets avec la deuxième phase du plan Sénégal émergent (2019/2024). Il a fait un triomphe dans toutes les localités visitées, dans les 14 régions du pays.
Le meilleur a été laissé pour la fin, si on ose dire, car Dakar a connu un épilogue indescriptible, digne des blockbusters hollywoodiens. Le réalisateur de Ila Touba, du pont de la Sénégambie, de Dakar Arena, de l’arène national de lutte, du TER etc, a démontré qu’il avait encore des ressources pour faire plus et mieux lors du second quinquennat.
Les 7000 milliards obtenus des investisseurs lors du dernier Groupe consultatif de Paris vont être gérés rigoureusement pour doter le Sénégal de nouvelles infrastructures de dernière génération, mais aussi pour développer le système éducatif et de formation professionnelle, pour doper l’emploi des jeunes et renforcer l’émergence du pays.
Le social sera largement servi pour lutter contre la pauvreté, en finançant les femmes et les jeunes, notamment avec la DER. En poursuivant les programmes des bourses de solidarité familiale. C’est le bilan qui est le gage de la continuité et qui suscite l’adhésion massive des citoyens. Ce bilan que les opposants ne veulent pas voir, encore moins discuter, est incontournable.
Il place le candidat Macky Sall sur un piédestal qui lui ouvre les portes d’un deuxième mandat. Le show final du stade Léopold Sédar Senghor annonce bien des lendemains de victoire. Les opposants qui essaient de donner le change sont bien conscients que Macky Sall ne boxe pas dans la même catégorie qu’eux.
Seul Madické Niang semble l’avoir bien compris, lui qui a, finalement choisi, de mener campagne comme un comédien raté. Il a, tout de même réussi à égayer, à la fin, une campagne marquée par des dérapages violents de la part de certains extrémistes du parti « PUR ». Certains d’entre eux ont été arrêtés, inculpés et placés en détention. Un avertissement pour tous ceux qui chercheraient à faire des provocations dimanche, jour du scrutin.