L’actualité est très chargée au Sénégal, où le président Macky Sall vient de prêter serment pour son deuxième mandat, avant de faire son discours annuel à la nation, à l’occasion de la fête nationale du 4 avril. Il s’est principalement adressé aux jeunes, aux anciens combattants et aux forces armées.
Aux uns et aux autres, il a réitéré son engagement à investir dans l’éducation et la formation, l’équipement militaire et le soutien de la patrie reconnaissante. Il a fait l’éloge des valeurs citoyennes et républicaines et exhorter tous les citoyens, à les respecter pour renforcer la démocratie sénégalaise.
Il a rappelé sa volonté d’organiser un dialogue national, dans un esprit d’ouverture, pour raffermir les liens sociaux et promouvoir un patriotisme sain. Macky Sall a convié ses compatriotes au banquet républicain, pour la défense des valeurs qui fondent la nation.
À cet égard, il a révélé que 5 volumes sur les 25 que va compter « l’histoire générale du Sénégal », vont être disponibles, en librairie incessamment. Ces ouvrages seront enseignés dans les écoles et participeront au combat pour la défense et l’illustration du patrimoine historique sénégalais.
Dans le pays d’un des « pères de la Négritude », cette annonce sera appréciée à sa juste valeur, car la culture est aussi un terrain de lutte politique, dans la mesure où l’indépendance nationale, pour devenir une réalité tangible, exige émancipation économique, idéologique et culturelle.
On le voit, le discours du président Macky Sall a été, à la fois court et dense. Même les opposants qui l’ont écouté et ont donné leur opinion, l’ont trouvé bien ficelé et à la hauteur de l’événement.
Est-ce une amorce d’ouverture qui se dessine ? Il faut l’espérer car, la vitalité démocratique s’en nourrit et le Sénégal est une référence en Afrique et a un rang à préserver, dans ce domaine.
À noter que trois pays sont les invités officiels de la fête nationale de cette année : la Gambie, le Liberia et Madagascar. Les présidents Adama Barrow, George Weah et Andry Raejolina sont présents à Dakar et assisteront au défilé civil et militaire du 4 avril.
Mais pendant les festivités, le microcosme va se focaliser sur la formation du nouveau gouvernement. Les spéculations vont bon train, mais tout le monde sera édifié vendredi, le jour d’après la fête nationale, pendant lequel, le premier ministre va présenter la démission du gouvernement.
Ensuite, tout devrait s’enclencher, très rapidement à savoir la nomination du chef du gouvernement et les consultations pour le choix des ministres. Tout devrait être bouclé dans la journée et la nouvelle équipe annoncée, en début de soirée, en toute logique.
