Le président du Togo et président en exercice de la CEDEAO est attendu ce matin dans la capitale burkinabé. Il vient apporter le soutien de l’ensemble des 15 Etats membres de la CEDEAO au Burkina Faso victime d’une attaque terroriste meurtrière.Le chef de l’Etat du Togo est assurément dans son rôle et démontre, par cette initiative, ses qualités éprouvées de leadership appréciées par tous ses collègues du continent. Aux burkinabés en deuil il vient présenter les condoléances attristées de la communauté ouest-africaine.

Sa visite, dans ce contexte difficile, est aussi une marque d’amitié et de soutien appuyé pour témoigner à ses hôtes de la détermination de tous les pays membres de la CEDEAO de tout mettre en œuvre pour éradiquer le fléau terroriste qui les menace tous. Ce combat est celui de tous les panafricanistes qui savent que l’hypothèque terroriste doit être levé pour permettre un développement durable du continent africain.

La CEDEAO est dans une dynamique de croissance économique exceptionnelle qui doit être renforcée et toutes les conditions sont réunies pour cela. C’est la raison pour laquelle de nombreux pays cherchent à y adhérer. Ce succès est à magnifier et à consolider. D’où l’impératif de combattre les terroristes qui mettent en péril les acquis de la CEDEAO, mais aussi l’avenir de ses citoyens.

Le déplacement de Faure est fraternel et amical ; il est aussi éminemment politique. Ce n’est pas par hasard que le président Issoufou du Niger lui emboîte le pas.

Dans les jours qui suivent d’autres chefs d’Etat feront certainement le déplacement à Ouagadougou pour manifester leur solidarité au peuple burkinabé.

Il est heureux que le président en exercice de la CEDEAO ait ouvert le chemin avec hauteur et dignité.