Les États-Unis d’Amérique sont particulièrement préoccupés par les tensions électorales enregistrées en République Démocratique du Congo (RDC). Le président américain Donald Trump vient de confirmer l’envoi de 80 militaires au Gabon « en réponse à la possibilité que des manifestations violentes puissent survenir en RDC ».
Trump craint le pire !
L’attaque contre l’enceinte diplomatique américaine de Benghazi en 2012 et qui avait causé la mort de l’ambassadeur américain en Libye semble hanter le président américain Donald Trump. Le locataire de la Maison Blanche craint le même scénario en RDC dans les prochains jours. Quelque 80 soldats américains ont été envoyé au Gabon à la frontière avec la RDC afin de parer à d’éventuelles violences à la suite de l’élection présidentielle congolaise de dimanche dernier.
Prenant la décision sans consultations préalables, le président américain a préféré donc jouer la sécurité en anticipant les risques de violence planant sur ce pays qui connait une forte présence de citoyens et de diplomates américains sur son territoire. En effet, citant le président américain, plusieurs chaines de télévision ont souligné « les troupes ont été mobilisées pour protéger les citoyens américains et les représentations diplomatiques à Kinshasa, la capitale de la RDC ».
Brazzaville préoccupée.
Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a appelé samedi ses voisins de la RDC à la « mesure » et à la « retenue » dans l’attente des résultats des élections générales, dont la présidentielle, du 30 décembre. Recevant les vœux du corps diplomatique accrédité dans son pays, le président Nguesso a affirmé que « le processus électoral en République démocratique du Congo a connu une évolution qui incite à l’optimisme ».
Poursuivant son intervention, le Chef de l’État a déclaré qu’« il nous revient d’appeler encore une fois les principaux acteurs à la mesure et à la retenue pour la sauvegarde de la paix et de la stabilité dans ce pays frère ». Pour rappel, Brazzaville avait accueilli un mini-sommet à 4 jours de la tenue des élections en RDC. Avec la participation des présidents du Congo-Brazzaville, du Botswana, de l’Angola, de la Namibie et de la Zambie le sommet avait appelé à l’apaisement.