Les Mauritaniens ont un nouveau rendez-vous avec les urnes. Les élections législatives, régionales et locales auront en effet lieu, ce samedi 1er septembre, dans le pays. Il s’agit, pour les observateurs, du dernier test pour le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz à moins d’un an de la présidentielle de la mi-2019.
Les premiers résultats de ces élections sont attendus en début de semaine prochaine. Le scrutin se déroulera, notons-le, en l’absence d’observateurs internationaux, malgré les appels en ce sens de l’opposition.
Un nombre record de 98 partis politiques participe à ces élections auxquelles sont appelés plus de 1,4 million d’inscrits. En cas de second tour, celui-ci se tiendra le 15 septembre.
À 61 ans, Mohamed Ould Abdel Aziz, un ancien général arrivé au pouvoir par un coup d’État en 2008, puis élu en 2009 et réélu en 2014, a appelé à un « vote massif » pour sa formation, l’Union pour la République (UPR). Et afin de « continuer sur la voie des réalisations grandioses et de la lutte contre la gabegie », qualifiant au passage les dirigeants de l’opposition de “malfaiteurs” et de “fauteurs de troubles“.
L’opposant historique Ahmed Ould Daddah, chef du Rassemblement pour la démocratie (RFD), a demandé aux Mauritaniens d’effectuer « le sursaut nécessaire pour balayer le régime de la dictature et de la faillite généralisée ».
Le RFD fait partie de la coalition de l’opposition radicale, dont les membres se présentent sur des listes communes en certains endroits.