Après avoir reçu une lettre personnelle du leader nord-coréen, Kim Jung Un, remise en mains propres par son bras droit le général Kim Yong-Chol, le président américain a confirmé la tenue du sommet entre les deux pays le 12 juin à Singapour. Comme prévu ! Avant qu’il ne l’annule !
Le jeu de yoyo de Trump a donc payé si on en juge par les efforts consentis par Pyongyang pour donner des gages de sa bonne volonté.
Il y a eu le démantèlement du site d’essais nucléaire le seul connu de Corée du Nord, l’acceptation de recevoir le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompéo, et auparavant la libération de trois otages américains détenus dans le pays. Et, enfin l’envoi à Washington du numéro deux du régime.
Mais la bonne volonté de Kim Jong-Un ira-t-elle jusqu’au démantèlement effectif de l’arsenal nucléaire de son pays ? Il est permis d’en douter car la Corée du Nord serait alors un lion édenté, à la merci des armes américaines.
Kim pourrait très bien finir comme Saddam Hussein ou Kadhafi qui s’était délesté, volontairement, de leurs armes de destruction massive. Une garantie donnée par Trump en est-elle une ?
Dans tous les cas de figure, le sommet du 12 juin sera historique. Tout ce qui va s’y passer sera étudié à la loupe.