Le président français, Emmanuel Macron, va peser de tout son poids lors des prochaines élections de la présidence l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Présent lors du 31esommet de l’Union Africaine (UA) à Nouakchott, le locataire de l’Élysée a usé de son influence pour barrer la route à l’actuelle présidente de l’Organisation, Michaëlle Jean, briguant un deuxième mandat.
Paris apporte son soutien à Kigali
La France apporte tout son soutien à la ministre des affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo qui cherche à se positionner à la tête de l’OIF. Le président Français, Emmanuel Macron, vient d’user de toute son influence auprès du président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz afin de mettre fin aux ambitions de l’actuelle présidente de l’Organisation, Michaëlle Jean, de rempiler pour un nouveau mandat. Selon les sources d’Afrique Confidentielle, le locataire de l’Élysée aurait demandé le décalage de l’invitation envoyé à la responsable d’origine canadienne.
Prenant part aux travaux du 31esommet de l’Union Africaine (UA) qui s’est déroulé dans la capitale Mauritanienne Nouakchott, Emmanuel Macron s’est montré de nouveau favorable à la candidature de sa ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie en octobre en octobre prochain. Un appui qui pourrait permettre à la présidence de revenir en Afrique qui compte pour 50% des voix au sein de l’Organisation.
L’Afrique dit « Oui »
Si l’idée de faire revenir la présidence de l’OIF en Afrique était celle du président français au départ, elle a vite été adoptée par les responsables africains. En effet, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, et surtout de Paul Kagamé, dont Louise Mushikiwabo est la ministre depuis plus d’une décennie ont rapidement adhérer à cette idée. Lors de ce sommet africains, le reste des pays francophones ont montré leur soutien à cette candidature africaine.
Toutefois, la nature du poste occupé actuellement par la candidate rwandaise a été sujet de plusieurs critiques comme c’est le cas également pour l’actuelle présidente. Plusieurs observateurs n’ont pas caché leur déception à ce sujet. En effet, le poste ne jeu demande une grande expérience politique affirment-ils. Le poste a déjà été occupé par un ancien secrétaire général de l’ONU comme Boutros Boutros-Ghali ou le président Sénégalais Abdou Diouf.