Le président congolais Denis Sassou Nguesso avec le roi saoudien Salman Bin Abdelaziz Al Saoud.

Les relations entre le Congo et les pays du Golfe se portent bien. Après une première visite aux Émirats Arabes Unis, le président Congolais, Denis Sassou Nguesso a entamé une visite officielle en Arabie Saoudite lundi dernier. Investissement et coopération étaient au menu des discussions.

Le Congo poursuit son ouverture sur les pays du Golfe. En visite en Arabie Saoudite, le président congolais Denis Sassou-Nguesso, a rencontré le roi d’Arabie saoudite Salman Bin Abdelaziz Al Saoud. Les deux chefs d’États ont exprimé leurs vœux de renforcer les relations de coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines du pétrole et de l’agriculture.

Des investissements pour le pays

Pétrole et agriculture. C’est les deux secteurs qui intéressent l’Arabie Saoudite au Congo sur le plan économique. Disposant d’un fonds d’investissement souverain de plusieurs milliards de dollars, le riche Royaume du Golfe compte également accroitre ses échanges commerciaux avec le pays présidé par Denis Sassou-Nguesso.

Selon un communiqué publié à l’issue de la rencontre de haut niveau tenue en Arabie Saoudite, « les deux parties ont également discuté de l’aide que l’Arabie Saoudite pourrait apporter au Congo à travers le Fonds saoudien de développement, qui finance par ailleurs divers projets à travers le monde ».

Un premier pas vers l’OPEP

Observateur au sein de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs du pétrole (OPEP), le Congo a décidé depuis quelques mois de devenir un membre à part entière du cartel pétrolier. Dans sa démarche, Brazzaville peut compter sur le soutien de l’Arabie Saoudite. En effet, le ministre saoudien des Affaires étrangères, en visite officielle dans le pays le 8 janvier dernier, a affiché clairement son soutien pour la démarche congolaise.

Tentant de diversifier ses partenaires dans le domaine du pétrole en mettant en place une stratégie globale d’ouverture aux États du golfe, le Congo avait par ailleurs annoncé sa volonté de se placer au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales ». Selon un communiqué de la présidence « cette adhésion du Congo à l’OPEP permettrait au pays de se donner les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise de décision au sein de cette organisation ».

Pour rappel, si le Congo parvient à faire son entrée dans l’Organisation pétrolière il sera le septième pays africain à y faire son entrée. Des pays comme le Gabon ou la Guinée Équatoriale ont fait leur entrée en 2016 et 2017.