La mise sur orbite du parlement international pour la tolérance et la paix (PITP) a connu un succès retentissant à Malte.
Outre la présence de plusieurs dizaines de pays des 5 continents, une dynamique politique et diplomatique a été déclenchée et cela témoigne d’un engagement sincère des participants.
Cinq commissions ont été mises sur pied et quatre d’entre elles sont présidées par des pays africains à savoir la commission chargée des relations internationales qui sera dirigée par M.Pape Sagna Mbaye du Sénégal (qui est aussi président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale du Sénégal), celle des affaires juridiques qui sera pilotée par le Nigeria, celle de la jeunesse et des femmes confiée à l’Égypte et celle du développement durable sous le leadership de la république centrafricaine (RCA). La commission pour la promotion de la paix revient au Panama.
Toute la journée du 6 juillet durant, les délégués ont pris la parole, à tour de rôle, pour donner les raisons de leur engagement en faveur du PITP, une organisation qui vient à son heure.
Pour relever le défi du combat planétaire pour la paix et la concorde internationale dans un monde menacé par l’extrémisme, la violence terroriste et les conflits de toutes sortes. Baisser les bras n’est pas une option et agir en solitaire est voué à l’échec.
Il faut donc rassembler, fédérer les bonnes volontés et prendre le taureau par les cornes.
C’est ce que les Émirats arabes unis (EAU) ont choisi de faire par le biais du conseil global pour la tolérance et la paix (CGTP) qui vient d’enfanter le PITP. En ciblant les parlementaires qui sont les représentants des peuples, le CGTP a visé juste. Et le choix de la république de Malte pour y implanter le quartier général du PITP est judicieux car ce pays réunit toutes les conditions de sécurité, de respect des droits de l’homme, d’ouverture culturelle et religieuse.
Il est un archipel où les diversités méditerranéennes font symbiose et où l’histoire exhorte les hommes d’aujourd’hui à cultiver la paix source de bien-être individuel et collectif.
Et le présent fait écho au passé pour mettre en exergue les défis nouveaux à relever sur tous les continents.
Assurément c’est l’éducation qui mérite les plus gros investissements pour combattre les idées pernicieuses qui se développent lorsque l’obscurantisme et l’intolérance prennent le pas sur l’analyse rationnelle, la fraternité et la solidarité.
Promouvoir un monde de paix exige d’œuvrer pour le respect de la diversité culturelle et religieuse, la promotion des libertés individuelles et collectives, la diminution de la pauvreté et des inégalités.
On le voit le chemin sera long et pavé d’obstacles que l’intelligence au service de l’humanité va permettre de parcourir de manière lucide et sereine.
Il est remarquable que des hommes de foi et de bonne foi se décident en ces temps incertains pour mener la lutte pour la tolérance, la paix et la dignité humaine.
Cette initiative bienvenue est d’ores et déjà sur de bons rails. La prochaine rencontre est prévue en Albanie au mois d’octobre.