Le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane et le président américain Donald Trump.

L’opération « séduction » du prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, se poursuit aux États-Unis. Dans le cadre d’une tournée de plusieurs semaines dans le pays de l’oncle Sam, le jeune prince s’est donné une image d’un réformiste moderne et bien décidé à mener ses chantiers de réformes jusqu’au bout.

Diplomatie, politique et affaires.

En visite aux États-Unis, le jeune prince héritier de l’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, a abandonné sa tenue traditionnelle le temps d’un rendez-vous dans un Starbucks newyorkais. En effet, c’est en veste noir, chemise blanche et aucune cravate que le Prince réformiste a choisi de rencontrer l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg.

Les deux hommes, connus pour leurs engagements politiques mais également dans le monde des affaires, ont été aperçu dans l’un des points de la célèbre chaine de café américaine. Toutefois, si le contenu des discussions entre les deux hommes n’a pas été révélé à la presse, les images filtrant de ce rendez-vous montrent certaines intimités entres les deux milliardaires.

Opération séduction

« C’est une opération séduction qui a pour double objectif d’affirmer plus encore son emprise sur le pouvoir en tant que prétendu réformateur, tout en faisant oublier les controverses au sein du royaume », c’est ainsi que le magazine Fortune a présenté la visite du Prince Saoudien aux États-Unis. De son côté, le Los Angeles Times a affirmé que l’homme de 32 ans espérait également vendre une image plus moderne de l’Arabie Saoudite, où il a promis d’autoriser les femmes à conduire et de rouvrir des cinémas.

Reçu à la maison blanche par le président Donald Trump, le prince a en effet profité de l’occasion pour présenter les réformes qu’il est en train d’introduire dans son pays mais également pour négocier de nouvelles contrats d’armement afin de faire face à la menace iranienne. De son côté, le locataire de la Maison Blanche s’est montré motivé. Les relations entre les deux pays n’ont jamais été aussi bonnes avait-il déclaré devant la presse.