Les élections parlementaires et présidentielles en Libye se dérouleront le 10 décembre prochain. Un accord a été trouvé aujourd’hui autour de cette question. Réunis à Paris, les fractions libyennes ont également décidé de finaliser une base constitutionnelle avant le 16 septembre.
La situation en Libye semble évoluer. Un nouvel accord a été trouvé aujourd’hui entre les fractions libyennes pour l’organisation des élections. Dans une rencontre organisée à Paris sous la houlette des Nations Unis, les parties prenantes de ce conflit ont confirmé leur engagement pour respecter le nouvel accord. « Nous espérons un engagement des responsables libyens pour un scénario de sortie de crise », a expliqué l’Elysée, parrain de cette rencontre.
Un accord qui engage toutes les parties.
La conférence internationale sur la Libye, organisée par la France sous les auspices de l’ONU, vient de donner ses premiers résultats. En effet, les factions libyennes se sont accordées mardi pour tenir des élections parlementaires et présidentielles le 10 décembre, a annoncé un conseiller du Premier ministre libyen Fayez Al-Sarraj. La rencontre qui s’est déroulé en présence des quatre principaux acteurs d’une crise politique qui s’éternise, sept ans après la chute de Mouammar Kadhafi, a été également l’occasion de trouver un accord pour finaliser une base constitutionnelle pour les élections d’ici le 16 septembre, a confirmé ce matin le responsable dans un tweet.
Tous présents à Paris.
Pour mener à bien ces consultations, le chef de l’État Français a réuni les quatre principaux acteurs du conflit libyen à savoir le premier ministre Fayez Al-Sarraj, le commandant des forces de l’Armée nationale libyenne (ANL) Khalifa Haftar, le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled al-Mechri et le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah Issa. La conférence internationale sur la Libye a rassemblé une vingtaine de pays et quatre organisations internationales (ONU, Union européenne, Union africaine et Ligue arabe). La France, les USA, le Royaume-Uni, la Chine ainsi que les pays de la région comme le Maroc, l’Algérie et l’Égypte ont également pris part à ces consultations.