La Chancelière Angela Merkel reçoit à Berlin les investisseurs soucieux de s’implanter en Afrique.

Douze chefs d’État africains sont réunis à Berlin pour une conférence chargée de faire le point sur l’initiative « Compact with Africa » lancée par l’Allemagne il y a deux ans dans le cadre du G20.

Douze pays africains ont adhéré à cette initiative, à savoir, le Maroc, le Bénin, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo, la Tunisie et le Burkina Faso, outre des organisations internationales, notamment la Banque africaine du développement, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM).

L’objectif de cette initiative est de promouvoir les réformes des pays participants pour les rendre plus attractifs pour des investisseurs et développer leurs économies. Un projet lancé par l’Allemagne pour réduire la pression migratoire en Afrique.

« L’Afrique offre plus de chances que de risques, mais il reste beaucoup à faire », a lancé la chancelière allemande Angela Merkel, qui s’est voulue optimiste à l’ouverture de la rencontre de Berlin. Elle a été l’occasion de faire le point sur les avancées du programme du G20 « Compact with Africa » initié par Berlin il y a deux ans, selon RFI.

À l’ouverture de la conférence, la chancelière allemande a incité les douze pays participants à maintenir leurs efforts pour développer l’État de droit et la transparence des réglementations économiques afin d’être plus attractifs pour les investisseurs étrangers à commencer par les Allemands.

Angela Merkel a d’un autre côté appelé les entreprises germaniques à investir plus massivement en Afrique.

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est ainsi félicité de l’ouverture d’un bureau de représentation des milieux économiques allemands en Côte d’Ivoire. Mais les entreprises concernées se plaignent des difficultés à obtenir des crédits pour leurs investissements. Si leur engagement augmente, le volume des échanges commerciaux reste inférieur à celui entre l’Allemagne et la Hongrie.

Les chefs d’État africains présents ont insisté sur les réformes effectuées. Un développement que confirme une étude d’une fondation allemande qui regrette qu’en revanche les investissements des pays du G20 en Afrique ne progressent pas notablement.