Le président de la République sénégalaise, M. Macky Sall, a procédé à l’inauguration de la Dakar Arena de Diamniadio.

À l’heure du bilan, le président Macky Sall ne pose pas des premières pierres. Il aligne des réalisations exceptionnelles, les unes plus spectaculaires que les autres qui font la fierté des Sénégalais.

Le plan Sénégal émergent (PSE) qu’il a élaboré et mis en œuvre porte déjà des fruits remarquables qui font briller la ville nouvelle de Diamniadio de mille feux.

Hier les sphères ministérielles étaient inaugurées, auparavant le CICAD, l’hôtel Radisson, et, hier « Dakar Arena », complexe multi-sports, un joyau offert à la jeunesse sénégalaise.

Qui le mérite par ses efforts impressionnants et ses talents qui ont fini de conquérir le monde entier, de la NBA à la première Ligue anglaise, de la ligue 1 française à la Liga espagnole, de la Turquie à la Chine etc…

L’équipe des Lions de la Teranga honorée par une qualification au Mondial Russe où elle s’est fait respectée (une victoire, une défaite et un match nul, se faisant éliminer…aux cartons jaunes, une première) est un symbole de l’excellence sportive sénégalaise.

Le Sénégal, un pays de 15 millions d’habitants qualifié parmi les 5 mondialistes africains sur 54 équipes continentales. C’est un exploit que seuls les Lions de 2002 avaient réalisé auparavant. La politique sportive de Macky Sall connaît, assurément un succès éclatant parce qu’il y a mis mes investissements indispensables dans les ressources humaines et les infrastructures.

Dakar Arena en constitue un nouveau monument avec l’arène nationale de lutte, inaugurée, il y a deux semaines. Sans oublier les nombreux stades régionaux construits ou réhabilités. Et, il y a le stade de football de Diamniadio de 50 000 places qui vient d’être annoncé.

Macky Sall a raison d’investir massivement dans le sport où les jeunes sénégalais font des merveilles. Les footballeurs sénégalais évoluent dans les plus grands championnats européens et autres et gagnent des milliards de FCFA, ce qui leur permet de participer au développement économique de leur pays.

Ils sont source d’émulation pour les autres et constituent la preuve vivante que pour la jeunesse africaine seul le ciel est la limite. Mais le Sénégal investit aussi et de manière conséquente dans l’éducation, à juste raison. Et depuis toujours !

L’actualité récente avec la célébration des lauréats du Concours général en témoigne éloquemment avec les Premiers Prix de Philosophie et Mathématiques qui ont été décernés cette année. C’est extraordinaire.

Macky Sall peut être fier de sa politique éducative car si les cent pour cent au BAC réalisés par le Prytanée militaire de Saint-Louis et la Maison Mariama Bâ de Gorée sont un héritage légué par Senghor ; le Lycée scientifique d’excellence de Diourbel est bien sa propre réalisation.

Cet établissement scientifique d’excellence est bien le chemin de l’avenir car l’Afrique doit maitriser les sciences pour propulser son émancipation économique et sociale. Le défi scientifique doit être relevé en poussant les élèves vers ces filières d’une exceptionnelle fécondité intellectuelle et technologique.

Il n’y a pas de mur du son infranchissable dans ce domaine comme dans les autres. Seul le travail paie, avec des enseignants bien formés, motivés et déterminés comme ceux du lycée d’excellence de Diourbel.

Il faut que toutes les régions en soient dotés. Il y en a déjà à Sandiara qui, en plus d’une décennie, a formés plusieurs centaines de bacheliers. Comme les complexes sportifs, les lycées d’excellence sont aussi des joyaux.

Un corps sain dans un esprit sain dit l’adage et la politique menée au Sénégal s’en inspire de manière remarquable. On le voit, le bilan du président Macky Sall met l’opposition mal à l’aise. C’est pour quoi elle a choisi de l’esquiver, de ne pas en parler.

Mais comment passer sous silence l’évidence ? En se voilant la face ? En occultant la réalité ? En choisissant la fuite en avant dans la surenchère verbale hors sol, en se réfugiant dans le mensonge et les outrances pour finir naufragés dans leurs propres turpitudes.

On comprend que ce bilan reluisant leur fasse mal. Mais il est comme le nez au milieu du visage. Il se donne à voir, il s’impose, il se conjugue au présent, au su et au vu de tous.

Et il s’étale sur toute l’étendue du territoire national et se décline en routes, ponts, pistes de production, centrales solaires (5 déjà réalisées), centrale à charbon (celle de Bargny). Soit dit en passant : les coupures intempestives du tristement célèbre « plan Takkal » sont un vieux souvenir désagréable d’une époque révolue gangrénée par la corruption.

Cependant le « joyau de la couronne » de ce bilan hors norme est le pont sur la Gambie qui va être inauguré et qui est le symbole des symboles d’une émergence qui avance à pas de géant.

La Casamance désenclavée, la Guinée-Bissau intégrée économiquement, la Guinée-Conakry rapprochée et toute la sous-région unifiée. La libération de la Gambie des griffes de Yaya Jammeh, dictateur sanguinaire, aura été le coup de maître politique de Macy Sall. Il a fait pour les peuples de la sous-région ce que personne n’avait réussi à faire depuis des générations.

C’est bien le joyau des joyaux que représente ce pont tant rêvé qui illumine un bilan fabuleux en construction continue.