La Cour suprême a rejeté tous les pourvois en cassation formulés par l’ex- maire de Dakar Khalifa Sall condamné en première et deuxième instance à 5 ans de prison ferme pour escroquerie portant sur des deniers publics d’un montant de 1 milliard 800 000 000 FCFA.
La condamnation est désormais définitive. Il appartient, maintenant au Conseil constitutionnel de se prononcer sur la recevabilité ou non de la candidature de Khalifa Sall à l’élection présidentielle du 24 février 2019.
L’ex-maire de la capitale sénégalaise a déposé un dossier de candidature et a passé la première épreuve de la collecte des parrainages. Mais sa condamnation définitive à 5 ans de prison ferme devrait l’écarter de la liste des candidats au scrutin du 24 février 2019.
Le Conseil constitutionnel va publier la liste officielle des candidats à la présidentielle le 21 janvier.
D’ici là les commentaires vont aller bon train ; même si le simple bon sens permet de comprendre qu’un homme condamné, de manière définitive, pour escroquerie portant sur des deniers publics n’a pas sa place dans une compétition électorale pour choisir le président de la République, Président du Conseil supérieur de la Magistrature, chef suprême des Armées, entres autres.