Khalifa Sall a été débouté par la Cour de justice de la Cedeao.

Alors que son procès tire à sa fin avec les dernières plaidoiries, le maire de Dakar a reçu une mauvaise nouvelle de la cour de justice de la CEDEAO qui l’a débouté à la suite de la requête formulée par ses avocats selon laquelle « son procès à Dakar était teinté d’irrégularités et que ses droits étaient bafoués ».

Ainsi l’audience du 30 janvier sollicitée et obtenue par les avocats de Khalifa Sall a été un coup d’épée dans l’eau. Comme toutes les tentatives désespérées de ses défenseurs de le présenter comme un « homme politique poursuivi injustement ».

Parce que ce n’est pas le cas ! Les preuves accumulées sont incontestables : des fausses factures reconnues par les auteurs, de l’argent soustrait indûment et remis à Khalifa Sall qui le reconnaît mais dit qu’il « s’agit de fonds politiques ». Si tel était le cas pourquoi faire des fausses factures ? Déclarer avoir acheter du riz et du mil dont personne n’a vu la moindre trace ?

Une fois cadenassé dans ce piège où il s’est glissé tout seul par ses propres turpitudes, Khalifa Sall n’avait plus d’échappatoire. Ses avocats ont essayé de retarder le procès voire même de l’empêcher, en vain. Le dernier recours désespéré « hope beyong hope » à la cour de justice de la CEDEAO n’a pas produit de miracle. Pire, il sape le moral de Khalifa Sall et de ses avocats qui l’ont très mal défendu depuis le début.

Pourquoi ne pas avoir payé la caution dès l’entame du procès (et en cash) pour permettre à Khalifa Sall de se défendre en homme libre ? Cela n’aurait certainement pas changé grand chose à l’affaire tellement les faits sont accablants. Mais dehors il aurait, peut-être mieux coordonné les actions de ses avocats et, avec la caution payée, pouvait espérer davantage de mansuétude de la part de la justice en général.

Malheureusement pour lui, ses avocats ont joué les apprentis sorciers et ont choisi une démarche qui ne pouvait déboucher que sur une impasse.

Voilà donc la cour de justice de la CEDEAO qui porte l’estocade et ruine toute la stratégie de « politisation-diabolisation » adoptée par les robes noires du maire de Dakar.