Karim Wade a été débouté par la cour de justice de la CEDEAO qu’il avait saisie pour « pouvoir participer à l’élection présidentielle du 24 février 2019 ». Ainsi, la cour de justice de la CEDEAO confirme la justice sénégalaise qui avait statué sur le cas.
En tant que repris de justice, Karim Wade, qui a été condamné à 6 ans de prison ferme et 138 milliards de FCFA d’amende, ne jouit plus de ses droits civils et politiques. Il n’est plus ni électeur, ni éligible.
Après plus de trois ans d’emprisonnement, il avait été gracié par le chef de l’Etat du Sénégal. Mais cette grâce a simplement permis de le dispenser de passer le reste de sa peine en détention. Il a perdu ses droits civils et politiques et ne peut plus participer à des élections au Sénégal.
Il est cependant impératif, pour lui, de payer les 138 milliards d’amende, s’il ne veut pas être arrêté dès qu’il remettra les pieds au Sénégal. Parce que la contrainte par corps va s’exercer contre lui. Ce qui explique, certainement son no show, lors des élections présidentielles.
Le cinéma de ses avocats et autres partisans qui ont annoncé, à plusieurs reprises son retour, ne fait même plus sourire.
La décision de la cour de justice de la CEDEAO est un nouveau coup de massue asséné à Wade fils qui doit comprendre que ses rodomontades sont vaines. Il a fauté en pillant les ressources du pays et doit payer l’amende record qui lui a été infligée.