Le Bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt tropicale au monde, après l’Amazonie.

En 2017, dans la continuité de la COP22 de Marrakech, le fonds bleu a été institué pour préserver le Bassin du Congo, deuxième réservoir de carbone au monde après le bassin d’Amazonie. Pour créer une cohésion autour du projet et le rendre opérationnel, les pays membres ont tenu ce dimanche 29 avril un sommet sur la commission climat et le fonds bleu sur le Bassin du Congo, en présence de plusieurs chefs d’États Africains dont le Roi Mohammed VI du Maroc, invité d’honneur de la rencontre.

La capitale congolaise Brazzaville, abrite ce dimanche 29 avril, un sommet international sur la commission climat et le fonds bleu sur le Bassin du Congo.

La rencontre qui a comme invité d’honneur, le Roi Mohammed VI du Maroc, a été marquée par la présence de nombreux chefs d’État du continent. Ils sont près d’une douzaine à avoir fait le déplacement.

L’objectif est de mobiliser les bailleurs internationaux pour rendre opérationnel ce fonds bleu pour la préservation des forêts et du fleuve Congo. Une zone classée deuxième poumon écologique de la planète, après l’Amazonie. Le fonds bleu a établi un programme pour construire des petits barrages hydroélectriques, améliorer des voies navigables de la région, renforcer les systèmes d’irrigation et développer le secteur de la pêche : un ensemble de projets intégrateurs susceptibles de mobiliser des finances et de bénéficier de l’adhésion des bailleurs internationaux.

Accords bilatéraux

Invité d’honneur du sommet, le Roi Mohammed VI du Maroc a fait le déplacement et est arrivé le 28 avril au Congo. Un pays avec qui, le Maroc a noué plusieurs partenariats. De 2002 à 2017, le Royaume a signé une vingtaine d’accords avec le Congo-Brazzaville, via ses différentes instances. En marge du sommet, des échanges et discussions sont prévus entre le Roi Mohammed VI, et son homologue Congolais, Denis Sassou Nguesso, lesquels devraient être suivis de la signature de nouveaux accords bilatéraux.

D’autres chefs d’États sont également attendus à savoir l’Équato-guinéen Teodore Obiang Nguema Mbazogo, le Rwandais Paul Kagamé, le Gabonais Ali Bongo Ondimba, le Guinéen Alpha Condé, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Sénégalais Macky Sall, le Centrafricain Faustin Archange Touadéra, ou encore l’Angolais João Lourenço et Evaristo Carvalho, chef d’État du Sao-Tomé et Principe.

Position commune sur l’environnement

Tous ces dirigeants se proposent d’adopter une position commune pour la préservation de l’environnement. Mais aussi de définir les projets dits intégrateurs de développement et de mobiliser des financements auprès des bailleurs en vue de leur réalisation.

Les projets du fonds bleu portent entre autres sur l’amélioration des voies navigables, la construction des petits barrages hydroélectriques, le renforcement des systèmes d’irrigation ou encore le développement de la pêche

Dans la continuité de la COP22

Ce premier sommet des chefs d’État et de gouvernement intervient une année et demie après le lancement de l’initiative du fonds bleu par le Congo à l’occasion de la COP22 à Marrakech.

Le mémorandum d’entente portant sur la création de ce fonds a été signé par douze pays de cette sous-région le 9 mars 2017 à Oyo en République du Congo. Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international de développement qui vise à permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celles des fleuves.

Les pays signataires sont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Rwanda, le Tchad, la Tanzanie, et la Zambie.