Deux pétroliers battant pavillon norvégien ont fait l’objet d’attaque dans le Golfe d’Oman, tôt hier matin. La Vème flotte américaine, présente dans le Golfe, dit avoir reçu “deux appels de détresse“, jeudi matin. Des voix se lèvent pour indexer l’Iran qui riposte en accusant l’Israël ou l’Arabie Saoudite. Le prix du baril a connu une hausse, dès la tombée de la nouvelle, d’autant que la tension, déjà vive, monte en crescendo et le Conseil de sécurité se réunit en urgence, ce vendredi.
Deux navires norvégiens battant pavillon norvégien et transportant des marchandises japonaises ont subi une attaque jeudi matin dans le Golfe d’Oman. Des sources maritimes et commerciales ont indiqué que les équipages touchés ont été évacués et sont désormais hors de danger.
Cependant, les navires qui avaient pris feu, auraient subi d’importants dégâts matériels. Deux navires américains ont prêté assistance aux navires en détresse. D’un autre côté, l’agence officielle iranienne a également fait état d’un incident pendant lequel, la Marine iranienne aurait porté secours à 44 marins.
L’Organisation des Nations Unies a “condamné toute attaque contre des navires civils” et le Conseil de sécurité de l’Onu organise ce jeudi, une réunion d’urgence à ce sujet. Déjà, le prix du baril a connu une hausse sensible, dès la diffusion de la nouvelle, faisant également monter la tension dans le Détroit d’Ormuz, une zone très stratégique, qui revêt une importance géostratégique indéniable.
Les protagonistes s’accusent mutuellement. L’Iran, l’un des premiers États indexés, rejette toute implication, évoquant la coïncidence de l’attaque avec la visite en Iran du Premier ministre japonais, qui tente une médiation entre l’Iran et les États-Unis. Elle accuse Israël et l’Arabie Saoudite, qui auraient intérêt à provoquer une tension dans le Golfe.
D’un autre côté, beaucoup d’observateurs, de même que les États-Unis, semblent indexer l’Iran qui affiche une attitude belliqueuse à l’égard de ses voisins du Golfe. Cet évènement est également lié à l’attaque, il y a deux jours, de l’aéroport saoudien d’Abha, visé par les missiles des Houthis, armés et soutenus par l’Iran. Cet incident, conforte l’idée, selon laquelle, la sécurité Détroit d’Ormuz est plus que jamais menacée.