Le président Donald Trump a exprimé son “inquiétude” concernant le peu d’impôts que paierait le groupe de Jeff Bezos, Amazon, aux Etats-Unis.

Le groupe Amazon a passé un bien mauvais mercredi. Le cours de la firme de Jeff Bezos a totalement décroché à Wall Street suite aux propos du président Donald Trump.


Le président Donald Trump a exprimé jeudi son inquiétude concernant le peu d’impôts que paierait Amazon aux États-Unis. Alors que les rumeurs sur sa volonté d’encadrer la domination du géant de l’internet ont fait chuter le cours de l’action en bourse mercredi.

« J’ai fait état de mes inquiétudes concernant Amazon bien avant l’élection. Contrairement aux autres, ils ne paient que peu d’impôts au gouvernement local ou fédéral, et traitent notre système postal comme leur livreur. Provoquant d’énormes pertes aux États-Unis » a-t-il écrit dans un Tweet matinal.

Le groupe Amazon a fini la journée de mercredi en forte baisse à la Bourse de New York (-4,38%), ce qui s’est traduit par une perte de 31,4 milliards de capitalisation boursière.
Par ailleurs, le site Axios avait publié dans la journée un article faisant état de l’obsession du président américain pour Amazon, et de son souhait de s’en prendre au site de Jeff Bezos, à travers des lois antitrust.

Donald Trump estime qu’Amazon profite d’un traitement de faveur en termes de fiscalité, alors même que l’administration Obama s’était penchée sur ce cas en 2014. Si les reproches du président, qui déclare qu’Amazon tue les magasins en dur, sont effectivement vecteurs de réflexion, elles soulignent une nouvelle fois le rapport de défiance entre les deux hommes.

Amazon est devenu un acteur majeur de différents secteurs technologiques de pointe en plein développement, comme le streaming vidéo et le « cloud », le stockage immatériel de données.

Amazon, qui a également ingéré en 2017 la chaîne de supermarchés bio Whole Foods, cherche à ouvrir un second quartier général. Vingt grandes villes nord-américaines ont été retenues, et espèrent de tout cœur être l’heureuse élue, en raison de la création des 50.000 emplois que devrait entraîner l’ouverture de ce second siège.