Les avocats de Khalifa Sall sont vraiment dans le désarroi et c’est ce qui explique leur offensive absurde pour exiger la libération du maire de Dakar en arguant qu’elle serait demandée par la cour de justice de la CEDEAO.
Ce qui est FAUX et tout le monde peut le vérifier en lisant la décision de ladite cour publiée sur tous les sites sénégalais.
Si des « violations des droits de l’Homme sont relevées » à l’encontre de l’État du Sénégal, il y a aussi de nombreuses requêtes des avocats de Khalifa Sall qui ont été rejetées. Par exemple la Cour juge que la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall n’est pas illégale. Elle a donc été faite dans les règles de l’art.
Comme nous l’avions relaté dans ces colonnes, c’est la période du 14 août, date de la proclamation des résultats officiels des législatives du 6 juillet au 25 novembre, levée effective de l’immunité de Khalifa Sall, qui est ciblée comme constituant un « moment de détention arbitraire ».
La Cour se déclare compétente pour les « violations des droits de l’Homme » mais ne remet pas en cause l’action des juridictions nationales. Elle sait qu’elle n’en a pas la compétence. Il n’en reste pas moins que certaines constructions verbales de la déclaration laissent à désirer parce qu’elles dénotent une volonté de donner des leçons.
Les juges de la CEDEAO ont manqué d’humilité et/ou ont voulu faire le « buzz ». En tout état de cause, ils n’ont demandé ni la libération de Khalifa Sall ni celle de ses co-accusés.
Ils ne se sont pas prononcés sur le fond de l’affaire : Les fausses factures, l’escroquerie, les signatures de Khalifa Sall, ses aveux avec ses complices, l’argent reçu mensuellement (30 millions de FCFA) pour un total de 1.800 millions de FCFA. Et pour cause, les choses sont claires et nettes.
Mais pourquoi les juges ont-ils attendu aussi tard pour se prononcer ? Après le procès en première instance avec la condamnation de Khalifa Sall à 5 ans de prison ferme pour « escroquerie de deniers publics, faux et usage de faux etc…».
Quoiqu’il en soit la tentative de désinformation des avocats du maire de Dakar est vouée à l’échec. Elle sera balayée par les faits. À commencer par le jugement de la Cour de la CEDEAO qui étale leur mensonge au grand jour : Nul ne demande la libération de Khalifa Sall, nul ne le disculpe car les preuves réunies contre lui sont accablantes.
Nul besoin d’aller à la CEDEAO. Dakar où les délits ont été commis suffit pour démasquer les faussaires et les escrocs.