Au moins onze personnes ont été tuées mercredi dans un attentat contre le siège de la Haute commission électorale libyenne (HNEC) à Tripoli, a indiqué le gouvernement d’union nationale (GNA). De son côté, le ministère de la Santé a fait état d’un nouveau bilan de 11 morts et deux blessés.
La situation en Libye risque d’empirer. Cette fois c’est à Tripoli que les mains des terroristes ont frappé. Un attentat suicide contre le siège de la Haute commission électorale libyenne (HNEC) a été perpétré aujourd’hui a indiqué le gouvernement d’union nationale (GNA). Selon un premier bilan, le nombre des victimes s’est élevé à 11 morts et deux blessés y compris les assaillants.
Un bilan lourd
Au moins onze personnes ont été tuées mercredi dans une attaque incluant des kamikazes contre le siège de la commission électorale libyenne à Tripoli, a annoncé une source gouvernementale. Dans une déclaration à la presse, le porte-parole de la commission, Khaled Omar a fait savoir que les assaillants ont réussi à pénétrer dans l’enceinte. « J’ai vu deux kamikazes qui criaient Allah Akbar » a-t-il souligné.
Poursuivant sa déclaration, le responsable a souligné qu’un kamikaze s’est fait exploser à l’intérieur de la commission et les autres ont mis le feu à une partie du bâtiment. « Une fusillade a éclaté avec des membres des forces de sécurité. Le personnel a pu quitter le bâtiment. Mais trois employés ont été tués, ainsi que quatre membres des forces de sécurité » a précisé le porte-parole.
Une première depuis des années.
L’attaque contre le siége de la commission électorale est la première du genre à Tripoli depuis plusieurs années. En effet, la violence dans la capitale était ces derniers temps limitée à des accrochages entre factions. Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrent une épaisse fumée noire s’élevant au-dessus du quartier de Tripoli où se trouve la commission.
Se penchant sur l’établissement des listes d’électeurs en vue de nouvelles élections dont les Nations Unies espèrent qu’elles pourront avoir lieu d’ici la fin de l’année, la commission a donc été visé dans la perspective de saboter le processus électorale après l’enregistrement de près d’un million de nouveaux électeurs depuis le début de cette opération.