L’Iran frappe des bases américaines en Irak en représailles à une attaque américaine

Au moment où l’escalade au moyen orient se poursuit avec des frappes iraniennes sur une base militaire américaine en Irak, la guerre médiatique bat son plein entre les différents protagonistes. La langue des menaces semble l’emporter sur tout et sur tous. Fidèle à ses sorties médiatiques animées, le guide suprême de la République islamique d’Iran a affirmé mercredi que les tirs nocturnes de missiles iraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak sont « une gifle en pleine face » des Etats-Unis. « La nuit dernière, une gifle a été donnée en pleine face » aux Américains, a dit l’ayatollah Ali Khamenei dans un discours télévisé.

La presse locale iranienne n’a pas hésité à annoncer une victoire écrasante de l’armée iranienne qui aurait fait pas moins de 80 victimes américaines ! un chiffre qui n’a pas été confirmé par d’autres sources que les médias d’Iran. En effet, la seule annonce faite par la maison blanche jusqu’à présent affirme que l’évaluation des dégâts se poursuit. Plusieurs médias étrangers ont qualifié la base ciblée par les attaques iraniennes de secondaire et n’ont pas rapporté de dégâts humains.

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A Tel-Aviv, où les nerfs sont à vif depuis l’attaque iranienne, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu mercredi l’Iran qu’Israël répondrait de manière « retentissante » en cas d’attaque contre l’Etat hébreu. « Quiconque nous attaque recevra une riposte retentissante », a déclaré Netanyahu, qui s’exprimait après les tirs nocturnes de missiles iraniens sur des bases utilisées par l’armée américaine en Irak. L’Iran avait menacé de réduire des villes israéliennes en « poussière » si les Etats-Unis « prennent la moindre mesure » après la riposte militaire à l’assassinat de Soleimani

Présentée par Téhéran comme une riposte à l’assassinat vendredi du puissant général iranien Qassem Soleimani par une frappe américaine à Bagdad, cette frappe iranienne a poussé plusieurs compagnies aériennes internationale à suspendre ses vols dans la région notamment pour Bagdad.