Le président français  est un homme de bonne volonté, très engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Depuis son avènement ,il a multiplié les initiatives  et réussi à mobiliser beaucoup de ses pairs.

Le sommet pour une solidarité financière entre les pays du Nord,responsables, en grande partie de la dégradation climatique mondiale et ceux du Sud ,qui en subissent les effets ,comme des victimes, a pour but proclamé ,de mettre en place un « pacte financier ».

Ce dernier permettrait d’aider les victimes à faire face aux dégâts nombreux ,causés par les pays dont le mode de consommation  favorise toutes sortes de gaspillages et de destruction de l’écosystème  planétaire.

L’exploitation anarchique des forêts africaines, des mines ,des sols, des ressources halieutiques  ,entre autres ,hypothèquent  le développement harmonieux des communautés humaines ,écrasées par le fardeau de la misère et de la sous -alimentation …

En proie au dérèglement climatique et à ses conséquences catastrophiques sur l’agriculture ,la santé des populations et du bétail, la faune et la flore.

Cours d’eau et  zones de pêche disparaissent ,l’habitat naturel de nombreuses espèces animales, aussi ,ce qui constitue des calamités terrifiantes ,dans des contrées surpeuplées ,dans beaucoup de pays du Sud.

Le diagnostic est connu  ,reste la volonté politique des Etats riches pour  mettre la main à la poche, afin d’aider à des débuts de solution.

Les sommets sur le climat  sont comme une mode ,se multiplient dans le monde ,et comme la lutte contre la pauvreté, font très peu bouger les lignes.

Cette nouvelle rencontre à Paris, avec la présence de 50 chefs d’Etat et de gouvernement, va-t-elle changer la donne ?

Il faut l’espérer ,tout en restant lucide.

Si des engagements financiers conséquents étaient pris  et que les actes suivent les paroles, alors l’espoir serait permis.

Lorsqu’il était président en exercice de l’Union africaine, le président Macky Sall a porté haut et fort la voix du continent, sur ce sujet d’une importance capitale ,pour l’avenir de la jeunesse africaine.

Il est à Paris ,pour continuer ce combat, aux côtés du président Macron et de tous les chefs d’Etat invités.

Défendre l’Afrique, c’est mettre en exergue ses problèmes vitaux,causés par la main de l’homme et qui  pourraient être pris en charge rapidement, si tel était le choix de ses partenaires du Nord.

Il faut donc que le sommet de Paris soit celui du déclic ,avec la mise en place de ce « Pacte financier » qui doit être mis en œuvre, de manière urgente et généreuse.

Mais,  l’Occident ,en ce moment consacre beaucoup d’argent à aider l’Ukraine, agressée-ce qui est compréhensible-.

Et, dans cette période ,marquée par une inflation galopante et  une montée en flèche des prix, ,la « solidarité climatique » peut-elle mobiliser l’attention des généreux donateurs étatiques et autres ?  Rien n’est moins sûr !

Mais attendons pour voir !