La balade préélectorale d’Eric Zemmour dans les rues de Marseille a tourné au fiasco.
Le polémiste d’Extrême Droite, a récolté quolibets et huées et le désert dans les rues.
Personne n’a voulu le rejoindre, encore moins marcher avec lui.
L’homme sent le souffre, avec ses déclarations racistes et son comportement inqualifiable ; ses comparaisons scandaleuses entre Pétain, qui a trahi son pays et le Général De Gaulle, qui lui a permis de continuer la guerre et de sauver son honneur.
Porté par les sondages ,au début, Zemmour est dorénavant un pestiféré, bien identifié et banni.
Ses sondages sont en berne, ses soutiens en débandade et ses espoirs de devancer Marine Le Pen, douchés.
Cette dernière creuse l’écart avec lui ,tout en restant, largement derrière Macron, qui demeure en tête pour le premier tour. Et qui devrait, si aucun cataclysme politique ne se produit ,se succéder à lui-même.
La bombe politique Zemmour a implosé et plusieurs raisons expliquent ce retournement de situation.
D’abord, il y a les affirmations erronées et grotesques ,non seulement sur l’immigration ,mais aussi sur l’histoire de France « relookée », qui ont fini par révolter les français.
Ensuite , il y a l’arrogance de l’homme et son comportement qui n’inspirent ni confiance, ni empathie.
Il manque singulièrement à ce candidat en devenir ,et le charisme et /ou le « visage aimable ».Zemmour ne « dégage rien », comme on dit. Il est repoussant et sa haine saute aux yeux ,Il porte en bandoulière son échec à l’ENA ( Ecole nationale d’administration).
Le vent des sondages semblait lui prédire une revanche, ne serait-ce qu’en devançant Marine Le Pen ; mais fallait-il se fier à Eole ?
Le bateau Zemmour est bien à la dérive, et il a échoué au port de la cité phocéenne.
De manière lamentable :
une grève des attroupements à Marseille, qui l’eût cru ?
Mais , c’est comme si tout le monde s’était donné le mot pour snober un raciste, dont il est de salubrité publique, de s’éloigner.
Zemmour a bu la coupe de la honte jusqu’à la lie.Il a un avant goût de la Bérézina électorale qui l’attend ,si jamais il finalise sa candidature ,comme annoncé, dans les médias ,le 5 décembre.
Ainsi la « bulle puante » a explosé dans les rues de Marseille…Tant mieux !
