Pire que les « Tabloids » les réseaux sociaux seraient-ils les nouveaux lieux de batailles politiques sordides ?
Tous les coups étant permis, même en dessous de la ceinture, même au-delà des portes closes des chambres privées, il n’y a plus de limites pour les attaques contres les rivaux politiques.
Candidat de la majorité présidentielle pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, ex-porte-parole du gouvernement et tête flamboyante de la « macronie » vient de se retirer de la course suite à la publication pernicieuse de vidéos indécentes le concernant dans les réseaux sociaux.
Ceux qui ont osé cette transgression ont enfreint la loi et porter gravement atteinte à la vie privée d’autrui. Pour le moment, ils ont gagné, en éliminant un compétiteur de premier plan. Il ne faudrait pas s’étonner, dans le futur, de voir d’autres recourir à ces « boules puantes » pour porter le coup fatal à tout adversaire qui serait ainsi « à découvert ».
La panoplie des gadgets pouvant permettre de filmer dans presque toutes les situations, rendent de nombreuses célébrités vulnérables. Les paparrazzis, en plus des « tabloids » auraient ainsi un nouveau marché très lucratif. L’enjeu étant d’aider quelqu’un à s’emparer du pouvoir. Rien que ça ! La « chute » de Griveaux est une leçon pour tous les hommes politiques français (les femmes incluses) qui doivent être plus aux aguets dans tous leurs faits et gestes.
Les tribunaux aussi doivent sévir car, cette dérive pourrait blesser mortellement la démocratie. Les lois qui existent pour protéger la vie privée de tout un chacun, doivent être appliquées. Avec rigueur ! Si l’affaire Griveaux ne déclenchait pas la machine judicaire et que les vrais coupables de cette infamie, soient identifiés et traduits devant les tribunaux, alors le « microcosme » français serait en danger.
On se rappelle du livre du docteur personnel du président Mitterrand qui avait été justement censuré et d’autres « affaires » qui n’avaient pas prospérées après avoir choqué l’opinion publique. Le suicide du premier ministre Bereguevoy et auparavant la mort du ministre Robert Boulin, etc.
Politique et « affaires » en tous genres, vont toujours de pair, mais il y avait des limites à ne pas franchir. C’est une digue morale qui vient de céder et les cyniques s’en réjouissent. Mais, même si la bataille politique autorise tous les coups, il y a ce que la simple décence interdit et qui salit ceux qui s’y vautrent avant de percuter la personne ciblée.
Si d’autres « Griveaux » sont abattus de la sorte, dans les combats politiques qui se profilent, la France basculerait dans un nouveau territoire de far-west, sans foi ni loi. Donc, sans démocratie, ou, avec une démocratie dévoyée. Ce qui est la même chose, voire pire.