Incroyable mais vrai, Trump a décrit le processus électoral de la présidentielle comme étant une « vaste entreprise de fraude ».

Dans une déclaration à la presse faite ce soir(jeudi) ,il a instruit  le procès imaginaire d’une élection américaine  aux couleurs des pays de dictature où le pouvoir est confisqué.

C’est sidérant qu’un président des USA  puisse  accuser ses adversaires d’avoir organisé une fraude généralisée qui lui fait perdre partout où il perd.

Mais « tout va bien là où il a gagné ». En réalité Trump est désespéré face à la déroute qu’il subit.

Les votes par correspondance ont atteint, cette année ,des records exceptionnels(le total des votes par anticipation ont dépassé les 100 millions) à cause du covid 19.

Et si le décompte de ces enveloppes des votes par courrier postal favorise grandement Biden qui avait exhorté ses partisans à voter par ce moyen ,pour éviter les longues files du jour du 3 novembre, fixé pour l’élection.

Trump est parfaitement conscient des faits mais joue avec le système pour essayer de mettre la pression sur la justice.

Il espère pouvoir gagner par les procès judiciaires.

Mais, il faudrait des preuves qui n’existent pas et les responsables du parti de l’éléphant vont devoir prendre leur courage à deux mains et désavouer Trump.

Ils ont certes toujours eu peur de lui et de ses tweets assassins ; mais cette peur devrait disparaître face à un « loser ».

Trump cherche à détruire la démocratie de son pays  en jouant les mauvais perdants.

Il pense que les juges de la Cour Suprême qu’il a nommés comme Kavanaud et Amy Barrett vont faire pencher la balance de son côté quoiqu’il en soit.

Le problème est que les contestations électorales ne finissent pas nécessairement à la Cour Suprême.

Et puis si Biden gagne la Pensylvannie, tout débat est clos :il devient le 46 ème président des USA. Et s’il ajoute des Etats comme, l’Arizona et le Nevada, les responsables républicains vont s’adresser au peuple américain pour disqualifier le discours de Trump.

Les décomptes continuent et Biden s’approche lentement mais sûrement du nombre magique :270.