Joe Biden, président des Etats-Unis

Coup de tonnerre aux USA où, le président Joe Biden a adressé une lettre surprise à ses compatriotes, ce jour, pour annoncer son retrait de la campagne pour briguer un deuxième mandat.
Il a estimé que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, dans l’intérêt de son pays.
Ce choix sollicité et encouragé par de nombreux américains, y compris des fervents militants démocrates, soulage et prend de court les ténors et les responsables du parti de l’âne.
Le couple Clinton, Bill et Hillary, a vite réagi et adoubé la vice -présidente Kamala Harris en tant que candidate à la présidentielle emboitant le pas au président sortant qui a fait ce choix, le premier.
Le Black Caucus, a applaudi et des donateurs ont approuvé en sortant le chéquier :5 millions de dollars récoltés en une heure.
Il semble qu’une dynamique s’enclenche et qu’une « toute nouvelle » campagne électorale commence.
Mais la consécration de Harris, en tant que candidate, ne sera officielle qu’après la convention démocrate des 12/18 août.
Celle de Trump l’est déjà car la convention républicaine qui vient de se terminer, l’a actée.
C’est sans doute pour quoi de grandes figures démocrates comme Obama, Pelosi, ou Schumer ont rendu hommage à Joe Biden pour son choix patriotique, sans parler de Kamala Harris.
Pour laisser le jeu démocratique prendre place jusqu’à la convention.
D’autres candidats pourraient se lancer et challenger Harris et rien n’est donc joué.
Même si la vice-présidente Harris part du bon pied avec les soutiens publics des Clinton et de Biden.
Elle a déclaré qu’elle se battre pour mériter le choix porté sur elle par le Biden.
Il s’y ajoute que Harris est déjà en campagne, en tant que vice-présidente et a, ainsi une longueur d’avance sur d’éventuels rivaux.
Parmi ceux-ci , le gouverneur de Californie, Gavin Newson est cité depuis un bon moment, mais cet Etat est acquis aux démocrates d’ores et déjà et il ne constitue pas un enjeu électoral. Tout comme l’Etat de New -York qui vote à gauche.
Le tout est donc de savoir si Newson et d’autres sont plus populaires, sur le plan national et pourraient battre Trump qui surfe sur son « nuage post assassinat manqué ».
Il ne reste plus que 107 jours pour relever ce défi redoutable contre un candidat républicain requinqué et soutenu comme un miraculé par son parti.
Pourtant si Trump est dans une dynamique qui semble victorieuse, la vie politique n’est jamais un long fleuve tranquille.
Biden out, le « vieux » reste Trump qui s’il est élu, à 78 ans, sera le plus vieux président des USA.
Reagan a quitté la Maison, à presque 78 ans, âpres deux mandats.
Les commentateurs vont donc s’intéresser à l’âge de Trump et scruter ses moindres faits et gestes.
Ses attaques ad hominem contre Biden pourraient lui être retournées.
Tout se décidera dans les « swing states » ces Etats qui qui peuvent basculer côté républicain ou côté démocrate comme la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin, voire l’Ohio, la Géorgie etc.
Aujourd’hui, l’Amérique entame un nouveau tournant électoral qui va rendre plus palpitante la bataille électorale avec Kamala Harris qui, si elle est candidate, va « représenter plusieurs minorités » du fait de son background ethnique afro-indo américain ».
Elle porte aussi l’étendard des femmes qui défendent bec et ongle leurs, y compris celui de pouvoir accéder à l’avortement, selon leur volonté.
Le candidat Trump devrait affronter une femme de caractère, procureur qui a fait ses preuves en Californie.
Les « trumpistes » ont, du reste, commencé les attaques.