Du jamais vu aux USA : un ex-président et futur candidat reconnu coupable de crime.

34 chefs d’accusations,34 verdicts qui enfoncent Trump.

Mais ce dernier se montre toujours combatif et déclare que le vrai verdict sera l’issue de l’élection présidentielle du 5 novembre prochain.

En attendant, c’est le 11 juillet que la sentence sera prononcée et, même en cas de condamnation ferme, Trump pourrait toujours compétir pour le fauteuil présidentiel.

S’il est investi par le parti républicain, chose qui semble aller de soi, car il n’a plus aucun concurrent.

L’ancien locataire de la Maison Blache (2017/2021) serait en tête dans 5 « swing States » sur 6, selon les derniers sondages publiés (Pennsylvanie, Nevada, Michigan, Arizona, Georgie et Wisconsin, Biden gagnerait ce dernier Etat).

A 6 mois des élections, Trump a le vent en poupe, maïs son élan pourrait être perturbé avec ce revers judiciaire spectaculaire et sans précédent.

Toutefois les électeurs de Trump, dans leur immense majorité, votent en sa faveur dans tous les « cas de figure ».

C’est chez les indécis et les indépendants qu’il devrait craindre des votes sanction parmi les plus attachés à la Morale et/ou la Religion qui seraient choqués par « l’affaire Stormy Daniels, ex-star des films pornos) que Trump a payé pour acheter son silence.

Et, pire, il a cherché à falsifier des documents comptables pour maquiller le paiement dans les comptes.

Le verdict est sans appel :34 chefs d’accusations,34 verdicts de culpabilité au pénal.

La sentence sera prononcée le 5 juillet, Trump restant à la merci du juge Merchant qui va trancher.

Une éventuelle peine de prison n’est pas à écarter : même si, elle n’empêcherait pas Trump de participer à la présidentielle.