Le parquet turc demande l’extradition des suspects saoudiens.

Tout effort de recherche du corps de Jamal Khashoggi est devenu inutile et superflu “, a déclaré le parquet turc depuis ce vendredi 9 novembre 2018. D’autre part, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit “ avoir mis tous les renseignements à sa possession à la disposition des États-Unis via Gina Haspel directrice de la CIA, de l’Arabie Saoudite, de la France et de l’Allemagne. Aux dernières nouvelles, les Turcs évoquent le découpage du corps de Khashoggi pour faciliter sa dissolution dans de l’acide et sa dissimulation dans un puits, situé à la Résidence du Consul saoudien à Istanbul “.

Le feuilleton de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi semble tirer vers son dernier épisode. Les éventuelles zones d’ombres qui planeraient encore sur le dossier relèveraient du secret d’État, qui pourrait être élucidées par voie diplomatique.

En tout état de cause, le maître du jeu, le président Erdogan a disculpé le roi Salman et n’a jamais accusé nommément le Prince héritier Mohammed Ben Salman ou une autre autorité saoudienne. Il a cependant laissé entendre que l’ordre de tuer Khashoggi viendrait de haut lieu.

Auparavant, la presse turque avait parlé de l’arrivée en Turquie le 11 octobre 2018 d’une équipe saoudienne “d’effaceurs de traces” dans laquelle il y avait un chimiste et un expert en toxicologie. ” Déguisés en enquêteurs, ce commando aurait pour but de faire disparaître les traces de l’opération abjecte “, rapporte la presse turque.

En déclarant publiquement avoir mis à disposition, tous les renseignements, détenus par la Turquie sur cette affaire et en faisant dire au parquet turc “qu’il est devenu inutile de continuer les efforts de recherche d’un corps qui aurait été découpé en morceaux puis dissous dans un liquide acide et déversé dans une canalisation “, les Turcs semblent dire à l’opinion internationale que ; leur mission est maintenant terminée.

Il reste à tirer les conclusions, qui vont tenir nécessairement compte des enquêtes, menées par l’Arabie Saoudite auprès de 18 présumés auteurs de la forfaiture.