
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 100 millions de dollars US en faveur de l’Emerging Africa and Asia Infrastructure Fund (EAAIF), afin de soutenir le développement d’infrastructures durables en Afrique. Cette nouvelle ligne de financement vise à renforcer la capacité du Fonds à mobiliser des capitaux privés et à appuyer des projets à fort impact dans des secteurs clés.
Selon la BAD, ce financement permettra à l’EAAIF d’accélérer son intervention dans des domaines essentiels tels que les énergies renouvelables, la connectivité numérique, les transports et d’autres infrastructures structurantes destinées à stimuler une croissance inclusive et à renforcer la résilience climatique du continent.
Le Fonds ambitionne de lever 300 millions de dollars de financements à long terme d’ici fin 2025 et de porter ses investissements à plus de 850 millions de dollars en Afrique et en Asie d’ici 2027. Le prêt accordé par la BAD constitue par ailleurs la quatrième opération du genre entre l’institution bancaire et l’EAAIF, confirmant une collaboration ancrée dans la durée.
« Ce partenariat nous permet de débloquer des ressources à long terme pour des projets essentiels qui stimulent les économies, créent des emplois et améliorent les conditions de vie en Afrique », a déclaré Mike Salawou, directeur du département des infrastructures et du développement urbain de la BAD. Il a souligné que cette coopération contribue à combler le déficit de financement des infrastructures, en attirant davantage de capitaux privés vers les marchés émergents.
Actif dans 25 pays et 10 secteurs différents, l’EAAIF dispose actuellement d’un portefeuille engagé de 1,6 milliard de dollars. Le Fonds intervient principalement sous forme de prêts commerciaux destinés à des projets d’infrastructures privés ou opérés par le secteur privé, avec pour objectif de renforcer la stabilité économique, de soutenir la création d’emplois et de contribuer à la réduction de la pauvreté.















