Le président Abdelfattah Sissi vient de donner ses instructions pour résoudre au plus vite l’affaire opposant le footballeur Mohamed Salah à la fédération nationale de football de son pays. En affichant le portrait du joueur à coté du logo d’un opérateur de téléphonie local, la fédération a mis l’attaquant dans une situation conflictuelle avec son sponsor international.
La crise opposant l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohammed Salah, à la Fédération nationale de Football de son pays a pris une grande ampleur. Affichant le portrait du joueur à côté du logo de l’opérateur mobile “We”, parrain de l’Égypte pour le Mondial et concurrent de Vodafone, sponsor personnel du joueur, la Fédération a mis le joueur dans une situation très compliquée.
Intervention du président
« La situation est très sérieuse. Plusieurs millions de livres sterling sont en jeu », soulignent plusieurs médias égyptiens pour commenter l’affaire opposant la star Mohammed Salah à la fédération de football de son pays. En effet, l’affichage du portrait de l’attaquant des Reds à côté du logo d’un autre opérateur mobile que son sponsor officiel « Vodafone » a poussé ce dernier à exiger une réparation de la part du joueur.
Sur Twitter, Salah est sorti dimanche de son silence en qualifiant l’attitude de la Fédération de « très grande insulte ». Cette dernière avait, en effet, refusé de payer le montant exigé par le sponsor et a préféré abandonné son joueur prodige à quelques jours seulement de la coupe du monde. Une situation qui a nécessité l’intervention du président Sissi en personne pour trouver une solution.
Selon une source au sein de la fédération égyptienne de football, le président aurait donné ses instructions pour trouver une solution rapide à ce conflit qui risque de déconcentrer le joueur qui s’approche de la réalisation d’un record de buts sans précédent dans le championnat anglais. Rassuré, le joueur avait fini par annoncer sur Twitter que la situation était en passe de se résoudre.
Une popularité sans égal.
Publicités, campagne antidrogue… à mesure qu’il épate la planète football, l’attaquant de Liverpool, Mohamed Salah, est l’objet de multiples récupérations dans son pays. Au Caire, les plus hautes autorités elles-mêmes ne s’en cachent pas. Mohamed Salah, qui se tient pourtant soigneusement éloigné de la politique, est « un symbole du soft power de l’Égypte », a clamé Ahmed Abou Zeid, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Originaire d’un village modeste du delta du Nil (nord), Mohamed Salah a franchi un incontestable palier en terme de notoriété depuis son arrivée l’été dernier en Angleterre, en provenance de l’AS Rome, après une transaction de 42 millions d’euros, plus huit millions de bonus éventuels. Et les récompenses commencent à s’empiler, au point de faire du joueur de 25 ans une alternative crédible aux deux méga stars Cristiano Ronaldo et Lionel Messi pour le prochain Ballon d’or.