Le Maroc ne cédera pas aux pressions. En effet, le candidat africain pour l’organisation de la coupe du monde 2026 vient de demander à la FIFA d’exclure quatre pays sous tutelle américaine du vote pour l’attribution de la Coupe du monde, a relayé le site espen.com.
Malgré les menaces, à peine déguisées, du président américain Donald Trump pour tous ceux qui ne voteront pas pour le dossier de son pays pour l’organisation de la coupe du monde de football 2026, le Royaume du Maroc continue de croire en ses chances. Comptant sur ses alliés africains, arabes et européen, le représentant de l’Afrique compte aller jusqu’au bout.
Des voix sous tutelle
Le Maroc ne recule pas. Son comité d’organisation de la coupe du monde vient de saisir la FIFA pour demander l’exclusion du vote de quatre pays. Les pays concernés par la requête marocaine sont les Iles Samoa américaines, Guam, Porto Rico et des Iles Vierges américaines. La Maroc a justifié sa demande par le fait qu’aucune nation candidate ne peut voter. Un principe, estime le Maroc, qui devra s’appliquer aussi aux Iles Samoa américaines, Guam, Porto Rico et des Iles Vierges américaines.
Pour le Royaume, ces pays sous tutelle américaine sont considérés comme un territoire américain et ne peuvent pas s’accorder leur propre voix. En cas de validation de cette requête, les chances du Royaume augmenteront considérablement dans cette course qui s’annonce très serrée. La candidature nord-américaine (USA-Canada-Mexique), ne jouit pas du soutien attendu au départ.
L’effet Trump
Les menaces à peine déguisées de Donald Trump pour tous les pays qui ne voteront pas pour le dossier américain semblent avoir l’effet escompté. Plusieurs pays qui avaient annoncé leur soutien pour la candidature marocaine se sont rétractés. À leur tête l’Afrique du Sud. En effet, dans une déclaration à la presse la ministre des Sports sud-africaine, Tokozal Axasa, a confirmé la nouvelle position de son pays. « Nous sommes très clairs sur le fait que nous ne pouvons pas soutenir le Maroc » a-t-elle déclaré.
Réagissant aux récentes déclarations de Danny Jordan, Président de l’Association sud-africaine de football (SAFA), qui avait affirmé son soutien à la candidature marocaine, la ministre explique : « notre parlement a été très clair à ce sujet. C’est la politique du pays et c’est une obligation pour les organismes sportifs de suivre cette politique. Vous ne pouvez pas, simplement parce que vous avez de l’expérience dans les affaires de la FIFA, être en faveur d’un pays qui va à l’encontre de la politique de votre pays ».