La IVème édition des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) aura lieu en 2022 au Sénégal. Telle est la décision du Comité international olympique (CIO), réuni lundi 8 octobre 2018 à Buenos Aires, en Argentine. Il s’agit d’une version réduite des Jeux olympiques (JO) qui accueille tous les quatre ans 4 000 sportifs, âgés de 15 à 18 ans.
Après les premiers Jeux olympiques de la jeunesse qui ont eu lieu en 2010, à Singapour, en Asie, ceux de 2014 à Nankin, en Chine (toujours en Asie), puis ceux de 2018 à Buenos Aires, en Argentine, viennent de permettre au continent américain d’accueillir cette grande compétition sportive, dédiée à la jeunesse du monde entier.
Entre mai et juin 2022, l’Afrique va entrer en scène pour accueillir la IVème édition des JOJ, jamais organisée dans le continent noir. Depuis le 8 octobre 2018, le Sénégal a été officiellement désigné, par le Comité International Olympique (CIO) pour abriter les Jeux olympiques de la Jeunesse entre mai et juin 2022.
“ Depuis 8 ans, ces Jeux révèlent de futurs grands athlètes, comme la Franco-Australienne Jessica Fox, en kayak, ou l’Américaine Chloé Kim, en snowboard “, pouvait-on lire dans la presse du 8 octobre dernier.
” Le budget des JOJ 2022 est estimé pour le moment à 150 millions de dollars [environ 130 millions d’euros]. Le financement sera assuré en grande partie par une contribution du gouvernement du pays d’accueil, mais aussi par des partenaires privés. Le CIO apporte de son côté une contribution sous forme de services et de prestations et prend en charge tous les frais de transport et d’hébergement des délégations “, précise une source autorisée du CIO.
Cette grande rencontre internationale de l’athlétisme pourrait avoir des retombées économiques, sociales et sportives importantes, non seulement pour le Sénégal, pays organisateur, mais également pour le continent africain tout entier.
Durant une semaine, l’Afrique sera le centre d’attraction du monde sportif et polarisera les plus grands médias internationaux. En remportant cette première victoire devant des concurrents aussi sérieux que la Tunisie, le Botswana et le Nigeria, le Sénégal a sans doute, misé sur des atouts sûrs et pertinents.
Ce pays phare de l’Afrique subsaharienne, jouit d’une démocratie affirmée où le respect des droits de l’homme est une forte exigence des populations, enregistre depuis 2012, des performances économiques indéniables, en dépit des contraintes d’un environnement régional et international hostile.
Ces résultats positifs découlent d’un leadership efficace et pragmatique, qui s’appuie sur le rayonnement diplomatique, inspiré par la vision clairvoyante de son président de la République, M. Macky Sall.
Le plan Sénégal émergent (PSE) qui est le condensé de programmes et actions stratégiques à court, moyen et long termes, traduit la volonté des autorités sénégalaises de faire du pays de la Téranga, un hub incontournable pour le futur.
La ville futuriste de Diamniadio et la station balnéaire de Saly font partie des points forts qui ont favorisé le Sénégal devant ses concurrents africains.
Les observateurs avertis estiment que grâce aux effets induits que draineront les JOJ de 2022 et la manne pétrolière et gazière dont il bénéficiera dans les 5 ans à venir, le Sénégal pourrait rejoindre, dans des délais assez courts, le club restreint des pays émergents.