Après plusieurs jours d’attente, le TAS plus haute juridiction sportive, n’a toujours pas mis fin au suspense dans l’affaire opposant l’équipe marocaine du Wydad de Casablanca (WAC) à l’équipe tunisienne de l’Espérance de Tunis (EST). Annulant, mercredi, la décision de faire rejouer la finale retour, émaillée d’incidents, entre les deux équipes, le tribunal a renvoyé la balle à la Confédération africaine de football (CAF) qui va devoir revoir sa décision. Il faudra donc attendre encore quelques jours pour connaitre le nom du vrai vainqueur de cette coupe.
Le 31 mai, les joueurs du Wydad Casablanca s’étaient retirés en plein match pour protester contre une panne de l’assistance à l’arbitrage vidéo (VAR), persuadés que celle-ci aurait pu valider un but refusé par l’arbitre. Après 1h30 d’interruption, marquée par quelques échauffourées et de longues discussions entre dirigeants, les Tunisiens ont été déclarés vainqueurs. Mais leur joie a été de courte durée puisque cinq jours plus tard, la CAF a demandé à l’équipe de restituer les trophées et a décidé de faire rejouer le match, sur terrain neutre.
Dans sa décision, le tribunal basé à Lausanne conclut que le comité exécutif de la CAF, convoqué d’urgence début juin à Paris, n’était pas compétent pour décider de faire rejouer le match. « Il appartient désormais aux organes compétents de la CAF » d’examiner les incidents survenus lors de la finale polémique, « de prendre le cas échéant toute sanction disciplinaire adéquate, et en conséquence de décider si le match retour de la Ligue des Champions CAF 2018/19 doit être rejoué ou non », précise le TAS.
Toutefois, si le club tunisien s’est déjà annoncé vainqueur de la coupe sur sa page facebook, le TAS n’a en aucun cas décidé du sort du match. En effet, si le Wydad a été débouté de ses demandes, celles de l’Espérance seront examinées ultérieurement.