Le Sénégal a été éliminé de la Coupe du monde 2018 après une défaite 1-0 face à la Colombie.

C’est une première : le Sénégal a été éliminé du Mondial Russe parce qu’il a reçu plus de cartons jaunes que le Japon, équipe avec qui, il était en égalité parfaite : une victoire 2 à 1, un match nul 2 à 2 et une défaite 1 à 0.

Cette nouvelle règle de la FIFA est parfaitement acceptable pour favoriser le jeu intègre et respectueux sur les terrains.

Mais il n’y a pas que cela car le Sénégal a été volé d’un pénalty clair et net obtenu par Sadio Mané. Il faut le dire, avant de constater que les « Lions de la Teranga » n’ont pas reproduit le jeu efficace et rigoureux qui leur avaient permis de battre la Pologne dès leur entrée dans la compétition.

Ils n’ont pas été transcendés par l’événement, et c’est ce qu’il faut leur reprocher. C’est une question à la fois individuelle et collective. Le coaching est interpelé et d’ailleurs l’entraineur a affirmé que « ses joueurs ne méritaient pas de se qualifier ». Il est hors de question de chercher des excuses car les deux derniers matchs ont été décevants. Comment laisser les japonais revenir à chaque fois dans le match pour égaliser ?

Assurément il y a beaucoup d’enseignements à tirer de la campagne russe qui est positive sur de nombreux plans. Les « Lions de la Teranga » ont conquis le respect de la planète foot et la génération Sadio Mané démontre que les talents ne manquent pas dans le pays de El Hadj Diouf qui avait illuminé le Mondial 2002.

Maintenant le Sénégal doit se mettre sérieusement au travail pour gagner la coupe d’Afrique des Nations qui se refuse toujours à lui. Il y a un défi à relever, un signe indien à vaincre. Le groupe du Mondial est outillé pour le faire. Reste l’encadrement car le soutien de l’État est réel et conséquent.

Il est important de saluer les dernières prestations des équipes africaines comme la Tunisie, le Nigéria et le Maroc. À part le naufrage égyptien, tous les autres pays africains ont fini de manière honorable.

Un constat malheureux s’impose cependant à savoir le manque de lucidité et/ou maturité des équipes africaines qui ont souvent perdu dans les dernières minutes ou sur des « coups de pied arrêtés ».
Les entraineurs ont du travail à faire.