Candidat malheureux à l’organisation du Mondial 2026, le Maroc avait tenté sa chance à cinq reprises mais sans succès. Toutefois, le Royaume ne s’avoue pas vaincu pour autant puisqu’il compte bien retenter sa chance pour l’édition de 2030. Des instructions ont été données par les plus hautes instances de l’État pour commencer les préparatifs.
Un soutien africain
“ Sur instruction de Sa Majesté le roi Mohammed VI, nous allons candidater pour l’organisation du Mondial-2030 “, vient d’affirmer le ministre marocain de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami. “ Les projets que nous avons présentés dans le dossier de candidature seront réalisés “, avait déclaré un peu plus tôt Moulay Hafid El Elalamy, le président du comité d’organisation de Morocco 2026. Les préparatifs seront donc lancés pour accueillir l’édition suivante.
Dans sa quête, le Maroc peut compter sur ses alliés africains. En effet, sur les 54 voix africaines pour l’organisation de la coupe du monde 2026, 44 ont été pour le Maroc. Défiant les menaces américaines, les pays africains ont fait preuve d’une grande solidarité envers le dossier marocain. En effet, tous les amis historiques du Royaume ont dit oui à sa candidature. Seul le représentant de la fédération guinéenne a voté pour le dossier américain. Affirmant à la presse avoir voté pour le Maroc, le responsable guinéenne semble avoir succombé à la tentation saoudienne.
L’Arabie Saoudite décisive.
Allié du Maroc depuis plusieurs années, l’Arabie Saoudite a en effet tourné le dos à la candidature marocaine. Et ce n’est pas tout, les représentants de la fédération saoudienne de football ont mené une large campagne pour convaincre d’autres pays de voter pour le dossier américain. Entrainant ainsi d’autres pays arabes dans cette combine, l’Arabie Saoudite a perdu toute crédibilité dans le monde arabe.
Koweït, Jordanie, Émirats Arabes Unis, Irak… et bien d’autres pays arabes et musulman ont suivi l’Arabie Saoudite dans l’une des actions qui a suscité une large vague d’indignation dans le monde arabe. Sonnant la fin de l’amitié entre le Maroc et plusieurs de ses alliés, cette candidature a été également l’occasion pour le Royaume d’acquérir de nouveaux soutiens notamment en Afrique.