Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a répondu à l’invitation que lui a adressée son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Le président nigérian, Muhammadu Buhari, rencontrera son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa lors d’une visite à Johannesburg prévue pour octobre prochain. Les deux pays, membres de la nouvelle Zone de libre-échange économique continentale africaine (ZLECA).

Les relations commerciales entre les deux pays seraient le principal point à l’ordre du jour de cette nouvelle rencontre entre les dirigeants des deux premières puissances économiques du continent africain. C’est ce qu’a annoncé cette semaine, Garba Shehu, porte-parole de la présidence nigériane.

Alors que leurs échanges commerciaux ont doublé en 2018 pour atteindre environ 4,5 milliards $, les deux pays, membres de la nouvelle Zone de libre-échange économique continentale africaine (ZLECA) espèrent « promouvoir le commerce et les investissements au sein de leurs économies », selon la présidence nigériane.

Les deux chefs d’États s’entretiendront sur la protection commune de leurs citoyens, et plus principalement sur des « questions récurrentes concernant le bien-être de la communauté nigériane en Afrique du Sud ». Ce, alors que les attaques xénophobes en Afrique du Sud ont fait des centaines de morts parmi la communauté nigériane depuis 2016, suscitant récemment l’indignation des députés nigérians.

Notons qu’une commission bilatérale sera également inaugurée afin de mettre en œuvre des accords de coopération dans les domaines de l’énergie, des transports et de la sécurité signés entre le deux États en 2016.

Rappelons que les deux dirigeants ont été réélu cette année pour un second dans leurs pays respectifs. Le président nigérian a emporté les présidentielles en février dernier avec 56% des suffrages exprimés contre 41% pour son principal challenger, Atiku Abubakar. Buhari a rempilé pour un mandat de 4 ans.

Le président sud-africain quant à lui a été réélu en mai dernier par les députés après la victoire de son parti, le Congrès national africain (ANC), aux législatives du 8 mai. Il a été reconduit pour un mandat de cinq ans.