D’après le ministre algérien de l’Énergie, Mustapha Guitouni, l’Algérie ambitionne d’atteindre un volume de production d’électricité de 25 000 mégawatts d’ici à l’horizon 2025. Pour réussir ce nouveau challenge, le gouvernement a déjà misé sur les capacités des centrales électriques classiques, en y ajoutant les 2 000 mégawatts qui seront produits à partir des centrales solaires.
L’Algérie veut considérablement augmenter sa production énergétique et met les bouchées doubles pour y arriver. Lundi 16 avril, en marge de sa visite sur le chantier de la centrale électrique à turbines à gaz de Boutlelis, le ministre algérien de l’Énergie Mustapha Guitouni a déclaré que le secteur de l’énergie électrique devrait atteindre un volume de production record de 25 000 mégawatts à l’horizon 2025. Un volume qui devrait répondre à la demande nationale en électricité.
Selon Guitouni, les besoins en énergie électrique atteignent un pic de 15.000 mégawatts au mois de juillet et se situent au cours des autres mois de l’année en deçà des 8 000 mégawatts.
À ce propos justement, le ministre Guitouni a indiqué que le pays pourrait envisager l’exportation de cette énergie qui sera produite dès que la demande locale sera satisfaite. La Tunisie et la Libye seraient alors les premiers clients de l’Algérie, a poursuivi le membre du gouvernement.
Pour concrétiser cet important projet, l’Algérie devra mobiliser l’ensemble des acteurs concernés directement par le secteur de l’énergie électrique. Parmi ces derniers, la Compagnie de l’Engineering de l’électricité (PCEE), dont le PDG, Mohamed Chikhaoui, a révélé que le pays a initié quelque 1 500 projets, notamment des centrales de production, des transformateurs et des réseaux de transport d’électricité, pour un coût total de 10 millions de dollars.
Chikhaoui a également indiqué que des centrales produisant 1 500 mégawatts seront construites chaque année avec des équipements, notamment des turbines à gaz, montées dans l’usine de Batna. Cette dernière devrait produire quatre turbines à gaz par an, deux à vapeur et deux autres au gaz. Quant aux centrales électriques en construction, elles seront dotées d’une capacité de production de 8 000 mégawatts.