Une conférence internationale sur le bilan à mi-parcours du PNDES est prévue les 9 et 10 Juillet 2018, à Ouagadougou.

Le secteur agro-sylvo-pastoral occupe près de 80% de la population active du Burkina Faso et le poids de ce secteur varie entre 28 et 31% du produit intérieur brut (PIB).

Au Burkina Faso, le potentiel des filières agricoles, agro-industrielles et sylvo-pastorales est très important. Elles demeurent des sources de croissance encore largement inexploitée. Le secteur agro-sylvo-pastoral occupe près de 80% de la population active et son poids varie entre 28 et 31% du PIB.

« Cette contribution sectorielle relativement faible à la formation du PIB de 1994 à 2014 s’explique par le fait qu’il n’y a pas de transformation de la structure de la production qui reste caractérisée par une faible évolution de la productivité du secteur rural, une industrie manufacturière déclinante et des activités tertiaires dominées par le secteur informel », selon un communiqué officiel du gouvernement du 6 juin.

Consciente de la place importante des activités agricoles et sylvo-pastorales, le gouvernement burkinabé a adopté le Plan national de développement économique et social (PNDES) pour la période 2016-2020. En effet, pour une transformation structurelle et inclusive de l’économie burkinabè, le pays a adopté ce plan de développement accordant une large place à l’agriculture et à l’élevage.

Après deux années d’application du programme, l’heure est au bilan pour dresser à mi-parcours l’état de la mobilisation des ressources financières nécessaires au PNDES. Pour ce faire, les autorités de Ouagadougou organisent les 9 et 10 Juillet 2018 dans la capitale burkinabé, une conférence internationale sur la mise en œuvre du plan national de développement Économique et social (PNDES).

Cette dernière placée sous le thème de l’accélération de « la transformation agro-sylvo-pastorale au Burkina Faso », est organisée avec le concours du Programme des Nations Unies pour le Développement, de la Banque mondiale et de l’Union Européenne, en vue d’améliorer le niveau de mobilisation de ces ressources.