Le Sénégal va basculer dans l’ère de l’exploitation de l’or noir et pas plus tard qu’en 2022.
C’est ce qu’a affirmé le patron de CAIRN ENERGY, Simon Thomson (société écossaise) qui détient 40% de l’actionnariat du bloc SNE Sangomar, situé au large de la région de Fatick.
Il annonce le chiffre de 100 000 barils/jour dès l’entame, dans trois ans. M. Thomson sortait d’une audience avec le chef de l’État, Macky Sall, ce jour, à Dakar. Il était accompagné de plusieurs de ses collaborateurs.
Il s’est félicité des discussions très fécondes avec le président sénégalais qui est géologue de formation et diplômé de l’Institut du pétrole de Paris. Le bloc de SNE de Sangomar a un potentiel estimé à près de trois milliards de barils.
Il existe un autre bloc Sangomar dont le potentiel est bien identifié et d’autres encore où les recherches se poursuivent. Sans oublier le gaz découvert à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie qui fait l’objet d’un partage équitable, à 50/50, entre les deux pays.
À l’évidence le pays de la Teranga va pouvoir compter sur les pétrodollars pour être au rendez-vous de l’émergence en 2035, et peut-être avant. Le débat sur l’exploitation des hydrocarbures doit intéresser tous les citoyens et c’est pour quoi, le président Macky Sall joue la transparence et a mis tout sur la table depuis le début.
Nombre d’opposants avaient d’ailleurs répondu à son invitation à Diamniadio, le 12 juin 2018, bien avant la présidentielle du 24 février 2019. Le Sénégal va se doter d’un institut du pétrole pour former les jeunes dans ce domaine spécifique et s’inscrit dans le respect rigoureux de la Norme ITIE, en ce qui concerne les industries extractives minières et gazières.
Le Sénégal est dans cette dynamique depuis 2013. On le voit, il n’y a aucune tentative de dissimulation ou autre ; mais une volonté réelle d’utiliser les revenus générés par l’exploitation des ressources naturelles au profit du développement national.
La manne de l’or noir est une bénédiction dont tous les sénégalais doivent bénéficier, générations présentes et futures. Les expériences positives et négatives des pays pétroliers africains et autres devraient servir comme sources de réflexion, pour guider l’action de manière lucide. La boussole de la démocratie est la bonne.