Les autorités Ougandaises approuvent l’octroi de licences pour cinq blocs de pétrole.

L’Ouganda avance de pas sûrs pour rejoindre le club des producteurs africains de pétrole et de gaz. Se fixant l’horizon 2023 pour le début de la commercialisation, les autorités Ougandaises viennent d’accorder de nouvelles licences d’exploitation pour cinq blocs pétroliers.

Début de la production dans 4 ans.

La production pétrolière en Ouganda sera renforcée dans les prochains mois. Le pays qui espère rejoindre, dans les quatre prochaines années, le club fermé des producteurs africains de pétrole vient d’octroyer des licences d’exploitation pour cinq blocs pétroliers dans le cadre de la deuxième phase de l’exploration pétrolière dans le pays, à Albertine Graben, dans l’ouest de l’Ouganda.

Selon un communiqué du gouvernement, publié aujourd’hui à Kampala, le second cycle des licences concerne les blocs d’Avivi, Omuka, Kasuruban, Turaco et Ngaji situés près du lac Albert, partagé avec l’est de la République démocratique du Congo. « La mise en œuvre du second cycle des licences permettra d’affiner l’estimation des ressources de pétrole pouvant s’ajouter aux réserves actuelles estimées à 1,4 milliard de barils de pétrole et à 14,15 milliards de mètres cubes de gaz non associé », lit-on sur le document.

Une initiative pour la transparence !

La ministre ougandaise de l’Énergie et du Développement minier, Irene Muloni, a déclaré récemment qu’une nouvelle série d’appels d’offres concernant les licences d’exploration pétrolière serait annoncée au cours du mois de mai. Les sociétés China National Offshore Oil Corporation, Total et Tullow opèrent actuellement dans les blocs de l’Albertine Graben, premier cycle d’exploration pétrolière.

En Mars dernier, le gouvernement ougandais avait annoncé que le pays a adhéré à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) afin de soumettre son industrie pétrolière à un examen minutieux et de promouvoir une gestion responsable des revenus.

Cette adhésion permettra, d’après le gouvernement, « de dissiper les inquiétudes concernant le secret dans la gestion des pétrodollars qui devraient commencer à arriver en 2023, date du début des exportations du brut. Ceci est tout aussi important pour attirer des investissements de qualité dans le secteur », expliquait un communiqué du gouvernement.