La part des énergies renouvelables dans le mix énergétique en Côte d’ivoire est appelée à être renforcé dans les prochaines années. Le pays compte construire la « première centrale électrique solaire flottante d’Afrique ».
Une première en Afrique.
La Côte d’Ivoire va construire la « première centrale électrique solaire flottante d’Afrique ». L’information vient d’être dévoilée par le ministère ivoirien du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies Renouvelables, Thierry Tanoh. Selon le responsable, le pays veut augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique.
Les installations se feront sur des plans d’eau, lagune ou mer, abondants en Côte d’Ivoire, selon les précisions du responsable gouvernemental. « Cette centrale sera financée à hauteur de 80 millions d’euros par un prêt de l’Agence française de développement (AFD), avec qui le gouvernement ivoirien a signé une convention pour une coopération renforcée dans le domaine de l’énergie durable le 29 novembre » a affirmé le responsable.
Retard dans les énergies renouvelables.
Leader dans le secteur de l’électricité en Afrique de l’Ouest, la Côte d’ivoire enregistre toutefois un retard considérable en ce qui concerne les énergies renouvelables. En effet, la production d’électricité ivoirienne est assurée à hauteur de 75% par l’énergie thermique alors que le reste provient des barrages hydroélectriques. Le pays a produit à peine un mégawatt d’énergie solaire en 2018 selon les statistiques du gouvernement.
Pour rattraper ce retard, le pays compte lancer plusieurs projets notamment ceux de la construction de plusieurs centrales à biomasse Biokala, développées par le groupe agro-industriel ivoirien Sifca et le français EDF. Ces centrales doivent être alimentées par les résidus de palmiers à huile du groupe Sifca. Le gouvernement mise sur un programme de développement de son réseau et ambitionne d’atteindre la barre des 4.000 MW en 2020 et 6.600 MW en 2030