Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan en présence de l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot.

Les investissements de l’Agence française de développement (AFD) dans l’agriculture au Sénégal ont abouti ces cinq dernières années, à un volume total de 100 milliards de francs CFA, a annoncé mardi 13 mars l’ambassadeur français à Dakar, Christophe Bigot.

Le diplomate s’exprimait en marge du salon international des industries et techniques agro-alimentaire, édition 2018.

Cet engagement français explique l’importance que la France accorde à sa coopération avec le Sénégal. Ce dernier est le 17ème pays prioritaire de la France, avec une coopération sur le plan culturel, économique, politique, d’aide publique et au développement » indiquait le diplomate en novembre 2017.

Ajoutant que « Sur la période 2007 à 2017, l’AFD a approuvé un total de 55 opérations en faveur du Sénégal pour un montant de 1,3 milliards d’euros, soit environ 856,4 milliards de francs CFA.

Des conditions favorables pour la compagne agricole 2017/2018

Les résultats encore provisoires de la compagne agricole 2017/2018 montrent des productions en hausse dans tous les sous-secteurs. D’après la note de la direction de la prévision et des études économiques (DPEE). La production céréalière à 2,5 millions de tonnes gagnerait 20% par rapport à 2016. Grâce à une bonne pluviométrie et d’une légère augmentation des superficies.

Quant à l’année 2017, celle-ci marque une forte reprise des cultures industrielles ou d’exportation, notamment les productions arachidières et de pastèques. Même dynamique pour l’horticulture avec un gain de 26%.

Croissance de la pêche mais baisse de l’aquaculture

Sur l’année 2017, l’activité de la pêche a enregistré une croissance de 7,1%. Portée surtout par la pêche industrielle (+26,2%) et notamment l’augmentation des captures de crevettes, langoustes et thons.

En revanche, l’aquaculture est en fort retrait (-51,4%) pour totaliser 1011 tonnes.
Un recul surtout sensible dans la pisciculture, l’ostréiculture et la mytiliculture, en raison de la faiblesse du budget d’investissement et à sa faible mobilisation.