Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol.

La stabilité économique du Sénégal commence à porter ses fruits sur le plan des relations avec les institutions financières internationales. Le pays jouit d’un capital confiance très important.

Une confiance qui vient de se traduire, la semaine dernière, par la signature à Dakar, d’un accord-cadre de financement d’un montant de 1,5 milliard de dollars US avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), une institution membre du groupe de la Banque islamique de développement (BID).

L’accord de financement signé par le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol, sera mis en œuvre durant les cinq prochaines années, selon les déclarations des deux parties.

« La signature de l’accord a eu lieu en marge de la deuxième réunion annuelle -de mercredi à vendredi- du conseil d’administration du programme Arab-Africa Trade Bridges (AATB) », précise un communiqué.

Lors d’une conférence de presse donnée conjointement avec le directeur général de l’ITFC, le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération a expliqué que l’AATB est un programme régional de promotion du commerce, qui vise à accroître les flux commerciaux et d’investissement entre les pays arabes et ceux d’Afrique subsaharienne, en soutenant des projets structurants dans ces deux régions.

« Ce programme est venu à son heure dans la mesure où les flux commerciaux entre les régions arabes et celles d’Afrique subsaharienne sont par endroits caractérisés par la faiblesse (…) et ne cessent de s’inscrire dans une tendance baissière », a-t-il souligé.

Le programme AATB vise, selon Hani Salem Sonbol, à renforcer l’intégration économique et à soutenir la croissance durable des pays arabes et d’Afrique subsaharienne.  « Les efforts de promotion du commerce se concentreront sur les secteurs dans lesquels une valeur ajoutée significative devrait être créée », a-t-il expliqué, citant notamment les secteurs de l’agro-industrie, de l’énergie et de la transformation.

Le portefeuille des projets de l’AATB s’élève à quelque 41,1 milliards de dollars US. Il s’agit de lignes de crédit destinées -entre pays arabes et pays africains- à soutenir, entre autres, les exportations.