La Deuxième table ronde régionale sur la gouvernance et les outils dans le domaine des infrastructures aura lieu les 22 et 23 juin à Abidjan.

Les investissements en Afrique, notamment en infrastructure, seront énormes dans les prochaines années. Pour une meilleure gouvernance dans ce domaine, la Cote d’Ivoire accueille, aujourd’hui et demain (21 et 22 juin), la Deuxième table ronde régionale sur la gouvernance et les outils dans le domaine des infrastructures.

Des représentants du gouvernement, des banques multilatérales de développement, du secteur privé et de la société civile convergent à Abidjan cette semaine pour la Deuxième table ronde régionale sur la gouvernance et les outils dans le domaine des infrastructures. L’événement vise à stimuler les investissements dans les infrastructures en comblant les lacunes en matière de gouvernance et en présentant des outils pour une meilleure évaluation des projets, la transparence, l’analyse fiscale et le renforcement des capacités.

Continuité

Se déroulant les 21 et 22 juin, la Deuxième table ronde régionale sur la gouvernance et les outils dans le domaine des infrastructures, l’événement s’inscrit dans la continuité de l’ambitieux programme de la première table ronde qui s’est tenue au Cap en novembre 2017, visant l’Afrique francophone, la rencontre est tenue conjointement par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD).

Organisée en plusieurs sessions et panels, la table ronde comprend une session politique de haut niveau diffusée sur le Web depuis ce matin ainsi que des sessions plénières sur des sujets d’actualité. Des sessions en petits groupes présentant des études de cas de projets réussis et reproductibles, et plusieurs sessions consacrées à des outils concrets pour construire à l’avenir des infrastructures adaptées sur le continent africain sont également organisées.

Intervenants de haut niveau

Donnant la parole à des invités de marque, cette table ronde a connu la participation de Pascale Dubois, Vice-présidente de l’Intégrité au sein du Groupe de la Banque mondiale. Prenant la parole, la responsable a affirmé que « Jusqu’à présent, c’est le secteur public qui a fourni la majeure partie des investissements dans les infrastructures, compte tenu de leur nature intrinsèque de bien public. Pourtant, les ressources sont mises à rude épreuve dans le monde entier, à mesure que les budgets s’amenuisent. Dans le même temps, les gouvernements se sont également engagés à atteindre les Objectifs de développement durable, qui sont liés de manière très importante aux infrastructures ».

Abordant des sujets tels que « les principaux problèmes de gouvernance et les obstacles qui entravent la réussite des investissements dans les infrastructures » ou « les capacités clés sur lesquelles les gouvernements doivent se concentrer » les participants ont tenté de mettre en avant les différents défis auxquels fait face le continent. Sur la liste des intervenants on compte, entre autres, Hassoumi Massoudou, ministre des Finances du Niger et Gontran Djono Ahaba, ministre du Développement de l’énergie et des ressources hydrauliques de la République centrafricaine.